dimanche 27 décembre 2009

L'impensable mais vrai : Le manuel de la parfaite petite femme

L'homme a toujours eu des pensées fantasques sur la femme qu'il souhaitait mettre en oeuvre en ayant l'habileté de faire passer celles-ci pour des principes de vie tout à fait sains et normaux. Je suis toujours étonnée d'être encore étonnée par ces pensées qui semblent sans limite et qui font passer la femme pour un animal domestique sans que ça ait l'air de cela...
A vous, chers hommes, (et ne vociférez pas tous en postillonnant sur ma chair, je parle fort heureusement d'une certaine catégorie d'hommes), qui promouviez cette belle image régressive de la femme, et à ceux aussi qui reprennent le flambeau, je vous dis merci car ma matière grise est sujette à biens des bouffées hilarantes grâce à vous !

......

Extrait d'un manuel scolaire d'économie familiale domestique publié en 1960 au Québec....

FAITES EN SORTE QUE LE DÎNER SOIT PRÊT. Préparez les choses à
l'avance, le soir précédent, s'il le faut, afin qu'un délicieux repas l'attende à
son retour du travail. C'est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé
à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lors
qu'ils rentrent à la maison et la perspective d'un bon repas (particulièrement
leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d'un accueil.

SOYEZ PRÊTE. Prenez 15 minutes pour vous reposer afin d'être détendue
lorsqu'il rentre. Retoucher votre maquillage, mettez un ruban dans vos
cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de
gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante
que ces derniers. Sa dure journée a besoin d'être égayée; c'est un de
vos devoirs de faire en sorte qu'elle le soit.

RANGER LE DÉSORDE. Faites un dernier tour des principales pièces de la
maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires,
les jouets, les papiers, etc., et passez ensuite un coup de chiffon à poussière
sur les tables.

PENDANT LES MOIS LES PLUS FROIDS DE L'ANNÉE , il vous faudra préparer
et allumer un feu dans la cheminée auprès duquel il puisse se détendre.
Votre mari aura le sentiment d'avoir atteint un havre de repos et d'ordre et
cela vous rendra également heureuse. En définitive, veiller à son confort vous
procurera une immense satisfaction personnelle.

RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU MINIMUM. Au moment de son arrivée,
éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur.
Essayez d'encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

ÉCOUTEZ-LE. Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes
à lui dire, mais son arrivée à la maison n'est pas le moment opportun.
Laissez-le parler d'abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation
sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

NE VOUS PLAIGNEZ JAMAIS S'IL RENTRE TARD À LA MAISON ou sort
pour aller dîner ou pour aller dans d'autres lieux de divertissement sans
vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de
paix, d'ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.

NE L'ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS PLAINTES ET VQS PROBLÈMES.
Ne vous plaignez pas s'il est en retard à la maison pour le dîner ou même s'il
reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur comparé à
ce qu'il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement.
Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou d'aller s'étendre
dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude.
Arrangez l'oreiller et proposez-lui d'enlever ses chaussures. Parlez d'une voix
douce, apaisante et plaisante. Ne lui poser pas de questions sur ce qu'il a fait
et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-
vous qu'il est maître du foyer et qu'en tant que tel, il exercera toujours sa
volonté avec justice et honnêteté.

LORSQU'ILA FINI DE DÎNER, DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAITES LA VAISSELLE
Si votre mari se propose de vous aider, déclinez
son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et
après une longue journée de labeur, il n'a nul besoin de travail supplémentaire.
Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se
consacrer à ses centres d'intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois
donner l'impression d'empiéter sur son domaine. Si vous-même avez des
petits passe-temps, faites en sorte de ne pas l'ennuyer en lui parlant, car les
centres d'intérêt des femmes sont souvent assez insignifiants comparés
à ceux des hommes.

À LA FIN DE LA SOIRÉE, rangez la maison afin qu'elle soit prête pour le
lendemain matin et pensez à préparer son petit déjeuner à l'avance. Le petit
déjeuner de votre mari est essentiel s'il doit faire face au monde extérieur de
manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux retirés dans la
chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement
que possible.

BIEN QUE L'HYGIÈNE FÉMININE soit d'une grande importance, votre
mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait
à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d'être à votre
meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d'avoir une apparence qui
soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème
pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait
le choquer de s'endormir devant un tel spectacle.

EN CE QUI CONCERNE LES RELATIONS INTIMES AVEC VOTRE MARI,
il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier
votre obligation de lui obéir. S'il estime qu'il a besoin de dormir immédiatement,
qu'il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de
votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou
stimuler une relation intime.

SI VOTREMARI SUGGÈRE L'ACCOUPLEMENT , acceptez alors avec humilité tout en gardant à l'esprit que le plaisir d'un homme est plus important que celui d'une femme. Lorsqu'il atteint l'orgasme, un petit gémissement de votre part l'encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous avez pu avoir (Ou ne pas avoir eu).

SI VOTRE MARI SUGGÈRE UNE PRATIQUE MOINS COURANTE (le texte se garde d'être peu explicite ici), montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d'enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s'endormira alors rapidement (naïveté si touchante !); ajustez vos vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.

VOUS POUVEZ ALORS REMONTER LE RÉVEIL afin d'être debout peu de
temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de café à sa
disposition lorsqu'il se réveillera.

lundi 14 décembre 2009

Quelques perles trouvées sur le web du Kino Kabaret 2009 de Montréal

Envahie par une fatigue incontrôlable et une horde de travail à mes trousses, j'ai du, à mon grand dam, ranger pour quelques temps mes touches de clavier sur ce blog dans un coin de mon bureau. Je tiens à rassurer mon cher Roland qui m'a écrit tantôt pour me demander si j'abandonnais mon vaisseau, NON ! Je n'ai pas rangé ma plume au grenier ni même au sous sol entre deux vieux dessins de petites écolières de 4 ans en maternelle ! Elle est toujours là, la mine bien huilée et le petit tube rempli d'encre prêt à l'emploi dès que j'aurai le temps ! J'ai deux semaines de vacances alors il est certain que ce sera pour bientôt avec le plus grand des plaisirs ! Pleins de choses à partager !

En attendant, quelques petites distractions visuelles pour ceux qui passent ici...

Il y a bien deux mois de cela, en octobre 2009, je faisais partie de l'organisation d'un évènement cinématographique appelé "Kino Kabaret" à Montréal, mis en place par KINO, l'association dans laquelle je suis bénévole. L'idée était de rassembler des réalisateurs du mouvement Kino de par le monde (Allemagne, Autriche, Etats-Unis, Slovaquie, Suisse, France, Québec, Burkina Faso, Australie...) et les inviter à relever le défi de produire des films en 48-72h max.
En fouillant un peu sur les ondes internétisées, j'en ai retrouvé quelques uns. J'ai beaucoup aimé la richesse des films car tous très différents les uns des autres. Des sensibilités et des points de vues qui s'opposent, se confrontent, se complètent, se reflètent... Une myriade de talents ! Les vidéos que j'ai pu trouvé sont sans prétention et ne souhaitent qu'une chose : Nous faire rire sans se prendre au sérieux mais en prêtant une grande attention tout de même à la qualité !


Tout d'abord, Yéyé à Montréal est un délire parti d'un précédent Kino Kabaret (celui là à Bruxelles). Un clip musical avec bottes pailletées à semelles compensées et mini robes :
http://www.youtube.com/watch?v=CPOvXMrv2Bw

Inspirez nous de ton sprit est une comédie absurde de fragments de folie ou tout simplement de vies dans un parc :
http://www.youtube.com/watch?v=7746fs7mAK4

Enfin, Nolwenn et les 3 pompons.... Ah ouii, on pense un peu à Chantal Goya (chanteuse de comptines et de chansonnettes française pour enfants)... à quelques différences près...
http://www.vimeo.com/groups/kinopaname/videos/7047099

J'aimerais saluer le talent comique et burlesque d'Eve, la tite blondinette qui apparait dans "Inspirez nous de ton sprit" ainsi que dans "Nolwenn". J'ai eu beaucoup de plaisir à la voir à l'écran ! Elle crie formidablement bien !

vendredi 20 novembre 2009

Jour férié : 11 novembre, le Jour du Souvenir


Une jolie fleur rouge sur le revers d'un veston d'homme. La même jolie fleur sur le manteau d'une femme. Encore et encore, elle se met soudainement à fleurir partout sur les vêtements des montréalais. Intriguée par la récurrence de cette pratique, j'ai interrogé mon entourage à ce propos. "C'est bientôt le Jour du Souvenir ! Le 11 novembre est férié à cette occasion", m'a t-on répondu. C'est une drôle de coïncidence, le 11 novembre est aussi férié en France. Pas si hasardeux que ça en réalité. Appelé "Memorial day" ou "Remembrance day" (heureusement je vous dispense de mon horrible accent anglais !) par les anglophones, le Jour du Souvenir célèbre la mémoire des anciens combattants morts pendant la Première guerre mondiale (et d'autres guerres également) en Europe et dans les pays du Commonwealth au même titre que notre Jour de l'Armistice en France. L'Armistice étant une sorte de traité signé par Pétain pour arrêter les combats de cette guerre, si mes vieux souvenirs de collège sont encore exactes (Corrigez moi si je me trompe !).
C'est en discutant avec un de mes patrons que j'ai appris avec étonnement la présence de canadiens au moment du débarquement en Normandie avec les américains. Je n'en avais jamais entendu parlé, ni dans les livres, ni dans les cours et ni dans les films. Aaaahhhhh, sacrés amerlocs ! Toujours les seuls héros de l'Histoire on dirait !

Et cette fleur ? Pourquoi est-elle le symbole de ce jour commémoratif ? J'avais reconnu l'espèce. Un beau coquelicot. Oui cette même fleur qui pousse dans le paysage français. L'histoire veut qu'en Flandres, le sol ne faisait pas pousser de coquelicots avant la Première guerre mondiale. C'est durant les bombardements que de la chaux se répandit sur les terres et en fit pousser. John Mac Crae, un medecin militaire canadien observa ce fait et écrivit alors un poème intitulé "In flanders fields" et c'est ainsi que le coquelicot acquit le statut de symbole.

J'ai appris, après quelques recherches, qu'en France, cette commémoration est symbolisé par le bleuet (non chers québécois, je ne parle pas de votre fruit mais bel et bien de notre fleur). Mais ce symbole tend malheureusement à être oublié car peu mis en avant depuis les années 60 lors de l'évènement.

Histoire drôle : Naissance de la Nouvelle Salope

Il y a quelques jours, un de mes amis me contait une anecdote qu'il tenait lui-même de la bouche de son tatoueur. Celui-ci avait reçu une demande plutôt spéciale de la part de deux jeunes demoiselles. Spéciale non pas à cause de l'emplacement voulu sur le corps mais spéciale par la signification du tatouage. En effet, les filles souhaitaient se faire tatouer le mot "Bitch" dans le bas du ventre. Qui ne serait pas choqué ou du moins étonné ? Après les avoir invité à une réflexion plus profonde à ce sujet, mais qui n'a cependant rien changé, le tatoueur s'est alors résigné à appliquer leur volonté.

Ca ne te suffit pas de penser que tu es une Bitch ? Il faut que je te le marque quelque part pour que tu t'en souviennes et que les autres le sachent quand tu porteras des petites hauts au dessus du nombril en période estivale ?

Comme s'il avait reçu un coup sur la tête, comme une nouvelle prise de conscience brutale, le tatoueur s'esclaffe alors, après avoir fini le tatouage de la première jeune fille et en plein milieu du 2eme :"Savez-vous ce que signifie le mot "Bitch" ?". Les filles lui sautent dessus pour acquieser "oui, bien sûr !" et il réplique, dans un mélange de soulagement et de déconcertation encore plus grande : "Oh alors, vous savez que ça veut dire salope ?"... Offusquées, elles se défendent bien mal : "Bah naaannn hein, pas du tout ! Ca veut dire une fille qui a du caractère !".
Imaginez le rire aux éclats qui a poussé dans ma bouche pour venir faire de l'écho sur les murs du Pub où nous étions entrain de siroter notre bière ! La stupidité humaine n'a donc pas de limite !!

Quelques minutes après mon hilarité moqueuse et assumée, j'ai retrouvé la raison pour finalement trouver cette histoire plutôt triste et même porteuse d'un changement de conscience plutôt dangereux pour l'image féminine.
Croyez vous qu'il s'agisse d'une simple anecdote ? Je me suis déjà fait traitée de salope dans la rue par bien des inconnus et sans aucune raison apparente. Je me suis toujours sentie offensée par cet acte. D'un autre côté, quand je regarde des "produits marketings" comme Britney Spears qui n'hésite pas à se traiter elle même de "Bitch" dans ses chansons, je comprends vite que de jeunes filles impressionnées puissent assimiler ce mot avec l'image même de la "femme qui a du caractère" que représente la chanteuse. Mais bon sang, faut-il être une salope pour avoir du caractère ?? Je suis donc une salope si j'affirme ce que je dis et ce que je fais !?
Je pourrais aller plus loin et m'interroger sur ce que ce mot "salope" veut dire avant tout mais je me rends compte que je serai incapable de le définir car il englobe trop significations floues dans la conscience collective dans la mesure où nous l'utilisons à toutes les sauces. Il n'en reste pas moins que ce mot baigne dans une représentation vulgaire et négative.

Je ne suis pas là pour juger quique ce soit. J'essaye toujours de me garder loin de la morale car je ne suis pas la morale même. Libre à chacun de se faire tatouer ce qu'il veut sur son corps. Je fais juste un constat quelque peu affligeant d'après un geste plutôt pathétique. "Bitch" semble être au contraire, pour ces deux filles, porteur d'une image positive et je pense que l'évolution du sens de ce mot n'est pas sans corrélation avec une transformation de l'image de la femme. Une question me reste sans réponse : Comment un mot à connotation vulgaire et négative peut devenir positif ?

Mesdames et Mesdemoiselles, bientôt nous nous ferons traitées de Bitch mais attention, ce sera un compliment hein !!

dimanche 15 novembre 2009

Un halloween plus disco qu'effrayant au café...

... Quoique... d'un certain point de vue, le disco, c'est un peu effrayant... Il n'y a qu'à regarder les photos où j'apparais ! Mais ma patronne Valérie avait très envie de faire vibrer le café aux couleurs du disco en ce vendredi 27 octobre à l'occasion d'Halloween. Troquer son tout de noir vêtue pour un peu de couleurs ??? Je n'ai pas dit non ! Et au diable le ridicule !



Happy Birthday to you ! Petite blague avec mon papa !

Comme le mois de novembre est un mois d'anniversaire dans la famille, puisque nous fêtons l'anniversaire de mon cher papa Michel ainsi que celui de ma soeur Tiphanie et de moi même, j'en profite pour publier ce message avec une vidéo qui nous fait bien rire mon papa et moi.

Lino Ventura a toujours la classe, que ce soit dans "Les tontons flingeurs" ou d'autres films mais on aimerait pas l'avoir devant nous à nous chanter "Happy Birthday" !!!

http://www.youtube.com/watch?v=F1PQWVJttqc

Brève de comptoir : On en apprend tous les jours ! Même dans un café !


-"Bonjour Monsieur, que puis-je vous servir ?"
-"Bonjour, j'ai besoin de me réveiller avec une bonne dose de caféine ! Un café bien fort s'il vous plait !"

Cherchez l'erreur dans ce rapide échange bien banal du quotidien... Avez vous trouvé ? Je parie que non. Savez-vous pourquoi ? Il existe un fait très répandu concernant le café mais qui est pourtant totalement faux.

C'est qu'on en apprend tous les jours dans un café. Voilà qu'un jour, un de mes patrons, Antoine, me dévoile le secret que peu d'entre nous savent...

Au café, nous avons pour habitude de servir 2 principaux types de café parmi 5 au total : le fort Kenya et le velouté Honduras. Certains proviennent du commerce équitable dont le Honduras avec qui l'entreprise Van houtte traite directement avec la Coopérative San Luis au Honduras (à ce qu'on m'a dit !).
Les gens associent souvent la teneur en goût avec la quantité de caféine. Cela signifie que plus le café est fort, plus il y a de caféine. Je le pensais aussi, suivant ainsi l'idée répandue. Erreur !
Plus le café goûte fort et moins il y a de caféine en fait !
Pourquoi ?
Pour qu'un café goûte fort, les petites graines de café doivent être brûlées plus longtemps qu'un café qui goûte plus léger. Il reste donc beaucoup moins de caféine dans ces petites graines.
Résultat ?
Si vous voulez un café qui goûte fort, prenez un café fort.
Si vous voulez vous réveiller avec de la caféine, prenez un café velouté (au goût moins prononcé donc !)
Et si vous voulez apprécier sérieusement les arômes d'un café (sauf si c'est juste boire un café pour boire, ce qui est aussi tout à fait légitime), de grâce, n'ajoutez pas de lait !

Voyage précisé ! Réservation officielle à faire !


Un jour, alors que je prenais ma pause au café, assise sur un comptoir à grignoter un bagel et lisant tranquillement le journal La Presse baigné dans la lumière du soleil, mes yeux s'arrêtèrent net de surprise sur un article dans la rubrique "arts et spectacles" : "Exposition : Tim Burton entre au musée", avec une photo de Johnny Deep dans son rôle d'Edward aux mains d'argent illustrant le texte.
Pour célébrer le travail du réalisateur, le MoMA (le réputé Museum of Modern Art de New York) organise une rétrospective présentant plus de 700 pièces de ses oeuvres en dessins, peintures, marionnettes, maquettes et costumes.
Sans hésiter, j'ai déchiré l'article que j'ai pris soin de ne pas froisser en le rangeant soigneusement dans mon sac. Il n'en est ressorti qu'à l'appart' quand je me suis empressée de le brandir au nez de Rick et en m'esclaffant, non sans cacher mon excitation, "Tu as vu !!!!! Il y a une exposition sur Tim Burton !!!" Et Rick réplique tranquillement : "Ok, on ira !"..... On ira ??? Aurais-je pu croire une seule seconde ce jour là en mangeant distraitement de minuscules bouts de mon bagel et rêvant à cette expo que j'envisagerai simplement d'y aller ! M'étais-je même posée la question ?

Depuis ce jour, l'article est toujours affiché sur le frigo, jauni par ces deux ou trois mois qui ont passés et me rappelle l'inévitable et heureux petit séjour que Rick et moi nous apprêtons à passer à NY. Chacun de nous a pris un vendredi de congé à son travail et nous avons déjà planifié le voyage en bus ainsi que l'hôtel. Un forfait tout compris qui devrait nous coûter 289$ca par personne avec deux nuits à l'hôtel comprises. Il ne reste plus qu'à réserver demain et dans moins de deux semaines nous pourrons goûter à la saveur de la belle Pomme !

dimanche 1 novembre 2009

Au dernier jour de la Magie des lanternes

Il était temps ! Ce week-end était la dernière occasion d'aller admirer, au détour des arbres, l'esprit magique des lanternes installées au jardin botanique de Montréal.
Comme d'habitude, je m'y précipite à la dernière minute, en compagnie d'une amie, Stéphanie. Mieux vaut tard que jamais !

Rien à dire de plus, je laisse parler les images...


---> Totalement éblouies par le spectacle, nous avons du mal à garder nos p'tits yeux grands ouverts (Il y a aussi un peu de fatigue dans tout ça).
---> 31 octobre ! Les hallucinations d'Halloween ont également agrémentés la fin de notre visite des au jardin botanique !

---> Je ne sais pas si la Magie des Lanternes a altéré quelque peu ma vision mais j'ai cru voir Dark Vador dans le métro ! Moi qui le pensait mort ! Si si, regardez bien ! Il tente de se fourrer le doigt dans le nez ! Pas facile pour lui ! Pauvre Vador !

lundi 12 octobre 2009

Méfiez vous du fromage en grain, on peut y prendre goût !

Si je n'abuse, Jean Paul Sartre écrivait, dans un de ses livres "Méfiez vous de la souffrance, on peut y prendre goût" ! Je me permets à mon tour de me réapproprier cette citation et écrire alors "Méfiez vous du fromage en grains, on peut y prendre goût !"


Du fromage en grain ?? Bizarre non comme nomination ? Des graines ? Comme la nourriture pour les oiseaux ! Oh oui, ça peut paraitre bête de se dire ça mais je l'avoue ! Je suis bête car ça m'a traversé l'esprit ! Fort heureusement, ça n'est pas resté plus de quelques secondes dans mon cerveau ! J'ai même cru, pendant un court laps de temps, que les québécois étaient des méchants féroces mangeurs de queues de castors ! Ce qui est le cas mais peut-être pas comme vous pourriez le pensez. Je vous rassure, ils ne sont pas des tueurs de castors. On en reparlera... Concentrons nous plutôt sur cette bizzaroïde histoire de fromages en grains !

En tant que française, j'ai connu le fromage sous bien des formes : Rond, carré, triangulaire... bref, toujours de manière condensée en tout cas, à l'exception du fromage râpé. En arrivant au Québec, j'ai aussi vu ce type de fromage mais on m'avait également parlé de ce fameux fromage en grains avant même que j'en vois la couleur.
Ma première expérience fut plutôt intriguante du genre "Mais ?? Qu'est-ce que c'est ?? Du fromage roulé entre les doigts ??" Dis comme ça, ça ne semblait pas très appétissant. J'ai tout de même joué le jeu et j'ai goûté ! Ma première réaction ? Vérifier si je n'avais pas malencontreusement pioché un bout de plastique qui s'était perdu dans le paquet par inadvertance. La deuxième ?? J'ai replongé ma main dans le paquet pour essayer d'y trouver le goût qui avait du se perdre en chemin ... Décidément, moi qui aime les fromages odorants comme le bon vieux Munster, ce fromage en grains n'était pas pour moi !!
Et puis comme mon cher et tendre est un amateur de ce fromage "pas de goût" comme je l'appelle affectueusement, il en achète relativement souvent. Il précise que le meilleur fromage en grains a deux caractéristiques : Il doit être le plus frais possible et il doit faire "squich squich" sous la dent. Bien que je respecte les goûts de mon Richard, j'ai tendance parfois à ne pas les comprendre, surtout en matière de fromage !
Le vice commence quand vous n'avez rien à grignoter et que votre bien aimé québécois a ouvert le paquet de fromage en grains bien en évidence sur la table. Vous croyez rêver en entendant les morceaux à l'intérieur vous dire "Mange nous ! Mange nous ! Tu dois avoir si faim !" ... Alors à défaut d'aimer ça, vous vous dites que ça a au moins le mérite de combler un peu le creux de votre estomac en attendant de dîner plus tard...
Puis un jour, votre bien aimé rapporte des courses du fromage en grains. Le paquet n'est pas ouvert et il n'a pas l'intention de l'ouvrir tout de suite. Sans crier gare et sans trop savoir comment, le paquet se retrouve enre vos mains, ouverts !!
Plus tard, feignant de penser à faire plaisir à votre amoureux, vous lui tendez le sachet de fromages en grains en rentrant des courses tout en vous exclamant "Mon beau, tu as vu ! J'ai pensé à toi !" .... Vous n'osez pas lui dire... Pire ! Vous n'osez pas vous l'avouer à vous même que c'est à vous que vous vous êtes fait plaisir avant tout !!
Vous êtes totalement perdus le jour où, à votre tour, vous pensez tout bas ce que votre bien aimé dit plus haut : "Mmmhhh, c'est trop bon ! Ca fait "squich squich" sous la dent !


(Pour info : le fromage en grains est un élément incontournable du plat le plus célèbre au Québec, j'ai nommé bien sûr "La Poutine").

Expression : Le "Tabarnak" et ses jolis p'tits dérivés

S'il est une expression, avec le sirop d'érable, le bucheron et le caribou, qui contribue à la représentation stéréotypée du français sur son vieux cousin québécois, on pense tout de suite au fameux "tabernacle"... Ohhhhh, excusez moi d'avance pour cette grossierté ! Si vous vous sentez offensés par tant d'insolence, je vous pris donc de ne pas continuer la lecture de cet article car le sujet de celui-ci en est affublé de haut en bas et du début jusqu'à la fin !
A la mode québécoise, notre "tabernacle" se dit en fait "tabarnak". (Excusez moi, mon accent québécois est plutôt horrible. Je me garderai bien de m'essayer à cet exercice, bien que ma famille et mes amis en France m'ont dit que je commençais à avoir l'accent !) Ca fait "plus vrai", plus authentique ! Ne vous avisez cependant pas de l'utiliser à toutes les sauces. Ce serait une tentative d'intégration bien mal amenée et votre cousin interlocuteur pourrait penser que vous vous moquez de lui ! Je vous aurais prévenus !
Le sujet de l'article n'est toutefois pas de savoir quand ni comment ni pourquoi ni envers qui ni de quelle manière (etc...) il faut l'utiliser. Libre à vous de tenter l'aventure ! Je souhaitais simplement raconter une anecdote plutôt rigolote sur ce mot....

Voilà quelques mois, j'étais affairée au bureau de l'association Kino quand j'entendis François [le directeur de Kino qui est un belge] s'exclamer "Tabernouche" !! Un sourire rempli alors tout mon visage et j'étais amusée car j'avais imaginé qu'il s'agissait de la réappropriation d'un mot québécois par un belge. le "Tabarnak" qui devenait un "tabernouche", faisant alors un métissage langagier belgo-québécois. Or, quelques temps après, je l'entendis dans la bouche d'un québécois. Je lui ai alors demandé s'il s'agissait bien d'un terme québécois. Il s'empressat de me répondre par l'affirmatif. Plus tard encore, mes oreilles rièrent encore de ce qu'elles avaient entendu à nouveau de la bouche de François.... "Tabérouette !!!" .... Je découvrais là une multitude de déclinaisons de l'expression "tabarnak". Plutôts amusantes et si amusantes qu'on oublierait presque qu'il s'agit de vulgarités parfois ! C'est le visage quelque peu énervé des gens qui nous rappelle le sens du mot à notre esprit.

dimanche 11 octobre 2009

Disparue dans le tourbillon du Kino Kabaret




Je souffle. Alors que le Kino Kabaret est en plein effervescence, j'arrive à m'extirper un moment de ce tourbillon pour refaire mon apparition au travers de ces lignes. S'il existe des évènements qui vous prennent beaucoup d'énergie et de temps, celui-ci en fait assurément parti ! Il vous happe, vous anime et vous tient en éveil, même dans les moments de fatigue, et malgré sa sévérité, vous revenez le lendemain parce-que vous êtes émerveillés de l'effet magique qu'il provoque en vous.
C'est toujours une sensation particulière d'être au coeur d'un évènement. Une création à laquelle on donne enfin vie après l'avoir conçu pendant une période assez longue.
Bien que je n'ai pas eu beaucoup le temps de mettre la main à la patte durant les mois qui ont constitué la préparation du Kino Kabaret (faute de temps malheureusement), je fais partie de l'équipe de coordination. Pour cela, j'ai un peu réduit mes heures au café pour pouvoir offrir une plus grande énergie à cet évènement qui me donne, en échange, beaucoup de plaisir grâce aux divers rencontres, à l'ambiance et à l'équipe de travail.
Mais au fait, c'est quoi un Kino Kabaret ?? Comme je l'avais déjà expliqué dans un post précédent (pas si récent que ça), Kino est un mouvement qui présente une multitude de cellules à travers le monde (mais pas non plus partout dans le monde car il n'est pas (encore) présent en Asie par exemple). Pour permettre une rencontre entre ses cellules, il organise, notamment, des Kino Kabarets. C'est un évènement où des réalisateurs membres sont invités à faire des films en un très court laps de temps, autrement dit en 48h. Ces films sont ensuite projetés en soirée.
Pour ses 10 ans, Kino a décidé d'en organiser un à Montréal, sa ville natale. Beaucoup de gens ont répondu à l'appel et 50 réalisateurs ont été retenus. Beaucoup de québécois mais aussi Shahin et Constanz d'Allemagne, Kate et Justin des Etats-Unis, Julia d'Autriche, Dave d'Australie, Eva de Slovaquie, Kristina de Suisse, Jean de France et bien d'autres kinoïtes encore. Dimanche du Burkina Faso a même réussi à venir avec l'aide François, le directeur de l'association.
Le lancement a eu lieu mercredi dernier et se finit le samedi 18 octobre. Comment ça se passe ? Pour cet évènement, il a été crée 4 groupes de réalisateurs. Le matin, il y a une réunion de production pour le premier groupe où chaque réalisateur explique son projet ainsi que les besoins humains et matériels. Puis c'est au tour des techniciens et acteurs de se présenter pour offrir leurs services. C'est un moment de rencontre pour constituer le noyau dur de son film. Un réalisateur qui ne tourne pas son projet peut très bien se proposer pour aider un autre réalisateur en tant que monteur, cadreur ou autre. Il ne s'agit donc pas d'une compétition mais bien d'un moment de partage autour du cinéma.
Les équipes ont 48h pour faire leur film et le lendemain a lieu la soirée de projection. Le jour suivant, une nouvelle séance de production a de nouveau lieu pour le groupe 2 etc...
Le Kinolab est le centre nerveux de cette manifestation. Un lieu où les gens se rencontrent et travaillent sur leurs projets. Plus que ça, c'est aussi un lieu de vie et de communauté.
Et moi dans tout ça ?? Et bien d'abord, je fais de sympathiques rencontres. Dave d'Australie me fait découvrir de drôles de poissons (des euh... Snappers ?) qu'on peut pêcher chez lui en même temps que de m'aider à rédiger un communiqué en anglais, Dimanche me transmet le soleil de bonne humeur de son pays,.... Ensuite, je dirai que j'aide un peu là où on a besoin de moi. Un nouvel arrivant débarque en plein Kabaret ? Je lui explique le fonctionnement et lui fait rencontrer des gens pour qu'il embarque sur un projet. Un problème internet ? Me voilà avec Bell au téléphone pendant un p'tit moment (pas un moment très agréable à vrai dire !).
Le point intéressant est sans doute la gérance du matériel technique. Cela me permet de le connaitre un peu mieux que ce soit du matériel d'éclairage, de son ou de la machinerie (bien que ce ne soit pas moi qui m'en occupe principalement).
La première soirée de projection de film a eu lieu hier soir. J'ai un peu regretté que les films s'enchainent trop vite les uns à la suite des autres et que l'animatrice de la soirée n'ait pas autant l'énergie qu'elle nous offre lors des soirées mensuelles de projection mais le FNC, le Festival du Nouveau Cinéma qui abrite l'évènement Kino, est assez rigide sur les horaires à ne pas dépasser. A cela, on ne peut y faire grand chose ! Pour ce qui est des films, j'en ai trouvé des meilleurs que d'autres et des moins bons que d'autres mais ils restent tous intéressants.

Pour plus d'infos sur le Kabaret : Kino Kabaret des 10 ans (Il y a la bande-annonce de l'évènement où je fais une apparition.... Je n'étais toutefois pas très indispensable !)
Pour voir des têtes pensantes en ébullition (en direct du Kinolab où les réalisateurs et techniciens travaillent : ici (quand ça veut bien marcher !)


---> Une partie des lieux du Kinolab

samedi 3 octobre 2009

Retour au nid familial pour deux semaines : Chap.2

Nous n'avons rien planifié de notre séjour à l'avance Rick et moi. Cependant, les lieux à découvrir ne désemplissent pas dans la région et nous n'avons que l'embarras du choix. Pour notre premier jour à Barcarès, nous optons tout de même pour une journée tranquille après un voyage quelque peu épuisant.
En début d'après-midi, à pieds, nous gagnons le port de Leucate pour aller louer des vélos. Une occasion pour moi de faire découvrir les environs à Rick et repenser à tous ces étés que j'ai passé en famille là-bas depuis ma naissance. Les bâteaux que mon père aime tant regarder, les churros que l'on dévore, les boutiques, les restos de fruits de mer mais aussi les heures passées sur la plage avec le soleil qui nous brûle la peau, les REM au chocolat que l'on mangeait entre deux baignades, les journées de rando dans la montagne...
Avant de repartir à la maison, nous passons par l'Office du Tourisme histoire de fourrer dans nos poches quelques prospectus alléchants. On demande à une hôtesse quelques renseignements concernant l'accès à la cité médiévale de Carcassonne que je voulais absolument faire découvrir à Rick. Avec enthousiasme, nous projetons alors d'y aller en train pour faire une bonne journée à pieds là bas. De retour à la maison, mes parents, de concert avec nous, enfourchent alors eux aussi leur vélo et nous partons pour une tranquille balade au bord de la mer. L'air est chaud, sans une moiteur qui colle à la peau. Nous prenons des petits chemins et nous ne sommes donc presque pas dérangés par la circulation des voitures.
Arrivés au village de Barcarès, nous nous arrêtons pour boire un verre. Je retrouve un peu le temps de l'insouciance comme si rien n'y personne ne pouvait me toucher et rompre ce bien-être qui m'envahit. La mer, mes parents, mon Richard et mes souvenirs d'enfance...
Le soir prend rapidement le relais et les verres se retrouvent à nouveau dans nos mains alors que nous sommes invités pour l'apéro chez un couple d'amis à mes parents. Sympathique moment mais nous ne nous attardons pas. Nous finissons la soirée à la maison avec un bon repas et la promenade des chiens, Olana et Barney.

Le lendemain, mercredi, 9h30, départ pour Villefranche-de-Conflent. Nous partons visiter le fort Libéria, construit aux alentours du 12e-13e siècle. Nous passons par Île-sur-têt pour voir les Orgues, une falaise de terre scupltée naturellement par les intempéries.
La voiture garée sur le parking du site, nous montons, par des petits sentiers de terre, jusqu'au fort Libéria où nous pouvons visiter, à l'aide de panneaux explicatifs et d'un prospectus, le lieu. Comme un restaurant s'y est installé, nous décidons de venir se repaître. Le déjeuner a été apprécié mais nous aurions sans doute aimé que les abeilles ne s'en mêlent pas autant !
Il nous fallait bien des forces pour affronter les marches souterraines qui nous permettent de regagner le parking. Le fort Libéria est connu pour son soutterain des 1000 marches ! En réalité, il n'y en a pas autant mais quand même presque 800 ! Cette expérience descendante a beaucoup fâché mes mollets.
Avant de retrouver la maison, nous nous dirigeons vers le Mont Saint Louis pour découvrir un four solaire. A ce que j'ai entendu, il en existe 6 dans le monde. Cependant, je n'ai pas bien saisi à quoi il servait réellement. J'imagine qu'on n'y organise pas des barbecues géants ! Il semblerait qu'il soit destiné, entre autres, à la production artisanale et industrielle.

Episode prochain, la journée en amoureux à la cité de Carcassonne...

(Les photos viendront embellir les articles de ce voyage prochainement).

vendredi 25 septembre 2009

Retour au nid familial pour deux semaines : Chap.1

J'ai attendu ce moment pendant longtemps. Des rires et des sourires, la sensation chaleureuse au creux du ventre mais aussi quelques larmes (de bonheur !)... Passons très brièvement sur ce torrent de sentiments-ci sinon mes yeux se sentiraient presque à nouveau submergés et je serais alors obligée de mentir en disant que c'est l'écran de l'ordinateur qui me donne mal aux yeux !

Lundi 7 septembre, 8h30, Paris montrait, après 7 mois d'absence, à nouveau le bout de son nez. La France a continué de tourner en cette absence et elle n'a pas tellement changé. Je me sens chez moi et heureuse de l'être. Le vol a été rapide (6h15) mais l'inconfort l'a rendu quelque peu désagréable et ma nuque en frémit encore rien que de lui faire penser à ça !
Vers 10h30, après avoir tourné et retourné les moindres coins de la gare de Lyon, j'ai enfin trouvé ma soeur avec qui nous avions rendez-vous. En compagnie d'une de ses amies, nous avons, tous les 4, passé la matinée et un début d'après midi à flâner dans les rues parisiennes avec un arrêt dans une brasserie histoire de se faire une première mise en bouche et de préparer son estomac à un festin de joie durant ces deux semaines !
15h20, gare de Lyon, nous nous engouffrons dans le wagon d'un TGV et 5h plus tard, les palmiers de Perpignan agitait doucement notre air. Mon coeur s'emballe. Je vais revoir mes parents et ma main serrant celle de Rick plus fort n'arrive pas à le contenir.
Je reconnais la voiture, la tête de Barney toute dehors et mon père, vêtu d'une chemise africaine colorée, tient une pancarte "Welcome Richard Collette et Clotilde Vatrinet" pendant que ma tite maman, culottée d'un pantalon africain coloré, contourne le véhicule pour venir à notre rencontre. Le contact humain ! Enfin ! Après quelques mois de webcam à faire des bisous sur mon écran plat d'ordinateur, rien ne remplace cette expérience unique de la chair, ce sentiment qui vous électrifie l'échine au contact d'une peau. C'était bon et je serrai bien rester quelques heures de plus dans les bras de mes parents. Je suis heureuse également de leur présenter la personne qui illumine mon coeur chaque jour depuis un petit bout de temps maintenant, mon bien aimé Richard. Ma mère me dira à plusieurs reprises pendant ce séjour qu'elle est très contente de faire enfin sa connaissance. Mon père ne le dira point mais je ne le connais que trop bien pour savoir qu'il est lui aussi content de cette rencontre.
Nous repartons en direction de Barcarès. Mon père fait le zozo durant ce petit trajet, comme d'habitude (Oui je me rappelle papa ! L'hôtel de la Mer !). Arrivés à destination, je découvre enfin les nouveaux travaux qui embellissent les lieux de notre maison de vacances. Nous montons dans la chambre et nous découvrons une robe et une chemise africaines ! Je demande de manière amusée à ma mère : "Maman, tu as oublié des vêtements dans notre chambre ?". Et j'entends un "oui !" vif dont je sens un large sourire sur le visage de ma mère. Changement de style. En mode africaine. Clic. Photo prise. Nous nous mettons à table et le rouge clair du rosé ne tarde pas à gagner nos verres. Posés et calmes, nous profitons enfin de l'acalmie de notre arrivée....

jeudi 24 septembre 2009

Le feu au poudre dans l'encrier

Après quelques vacances en France (deux semaines où j'ai regagné le cocon familial) et la fermeture éclair de ma bouche fermée sur l'onde internétisée de "How I met the poutine", j'ai maintenant envie de mettre le feu aux poudres pour une belle explosion de mots !!
"Envie" est le maitre mot de la période dans laquelle mon cerveau bouillonne ! Et il bouillonne comme une cocotte minute sur le point de délivrer à ses convives un beau rôti bien doré !

Pleins choses à faire partager telles que mes belles vacances avec Rick dans ma famille en France, l'étrange bizarrerie qu'est le fromage en grain, le site très intéressant d'une nana qui fabrique pleins d'objets, le nouveau job de Stephen Harper (le premier ministre canadien) devenu commercial de la marque Tim Horton's (attention ça rigole pas dans les chaumières, il a été jusqu'en Afghanistan pour servir du café TH aux soldats canadiens ! Good boy, Good boy !), l'envie de me jeter dans un désordre créatif, la générosité des gens....

Commençons par le début...

dimanche 23 août 2009

Tranquille petit périple pour les avaleurs de bitume sur le bord du fleuve Saint Laurent

Pour une fois que je n'oublis pas d'embarquer mon appareil photo dans l'aventure, j'en profite pour faire partager des photos afin de transmettre le goût, je l'espère, à d'autres personnes d'enfourcher à leur tour un bicycle, ou même de se balader à pieds ou en roller, afin de (re)découvrir les bords du fleuve Saint Laurent.

Chaque fois que Rick et moi sortons en vélo à cet endroit, nous nous estimons chanceux de pouvoir librement profiter d'une aussi belle piste cyclable à proximité de chez nous !

En ce dimanche, il est environ 13h30 quand nous descendons les vélos de l'appartement. Nous décidons de suivre la piste cyclable sur le bord du fleuve Saint Laurent en passant par Verdun, Lasalle et Lachine pour arriver à Dorval.

---> La première photo de la journée trahit bien notre gourmandise : Une glace italienne à la vanille nappée de chocolat. Les yeux plus gros que le ventre, nous n'avons pas pu les finir ! (PS : Tu as l'air inquiet mon Beau sur cette photo... Te méfierais-tu des abeilles aux alentours ?)

---> Les pieds au bord de l'eau...

---> ... On profitait de la vue sur les bateaux...

---> ... et sur la ville en face.

---> La piste cyclable est très agréable à pratiquer.

---> On ne manque pas non plus de faire un peu les zozos !

---> En chemin, nous tombons sur des énormes pieds de géants en fer remplis de gros cailloux.



---> Arrivés à Dorval, nous faisons demi tour généralement. Mais aujourd'hui, étonnament surpris par le peu de temps que nous avons mis (ou sans doute l'habitude de cette balade et notre condition physique améliorée font en sorte que nous ressentons moins l'effort), nous avons décidé de partir à la découverte de cette ville.

Dorval (connue pour son aéroport) est une coquette banlieue de Montréal. Plutôt chic même. Certaines maisons sont comme des mini manoirs et d'autres très grandes sont construites juste au bord du fleuve et offrent alors à leurs habitants une vue imprenable. Il y a aussi pleins de structures sportives tels que des terrains de baseball, de soccer ou encore un skate park... Bah oui ! Une banlieue riche peut bien payer ce luxe à ses jeunes !
Lieu plutôt tranquille, on y ferait bien ces vieux os au moment de la retraite en s'imaginant lire un bon livre tout en sirotant son thé, allongé sur une chaise longue de la terrasse en bois qui donne tous les soirs son spectacle du soleil couchant...

---> Ce joli ponton nous inspire...

---> Nous jouons le jeu et nous posons à nouveau !

---> "Les zozos", prise 2 !



---> On a aperçu deux petites îles lorsque nous étions sur le ponton. Officiellement, on ne sait pas si elles appartiennent à quelqu'un mais officieusement, Rick a décrété que l'une d'elles était à lui ! Va t-on bientôt investir dans un bâteau (un radeau de fortune devrait faire l'affaire !) pour explorer cette mystérieuse île ??

---> Dernière photo du parc de Dorval avant de visiter la ville et de rebrousser chemin.

---> Nous sommes cernés par l'eau, d'un côté le fleuve et de l'autre un joli petit canal.

---> En parlant d'eau, il est recommandé d'en boire beaucoup en temps de grosse chaleur et surtout dans l'effort physique !


---> Vous vous posez la question ?

---> Voici la réponse en image : Le Moulin de Fleming qui existait déjà en 1886 !
La fin de semaine prochaine, au programme : Peut-être aller pic-niquer, lire et flémarder à Lachine au bord de l'eau ou peut-être explorer d'autres endroits... Nous avons aussi entendu parlé d'un site archéologique du nom de Saint Ange... Affaire à suivre donc !
Une chose est sûre : Tant qu'il fait beau, nous ne laisserons pas nos vélos rouiller au soleil. Nous continuerons d'aller respirer le vent qui court dans nos... euh... en tout cas mes cheveux et peut-être même y trouverons nous notre âme...
PS : Un grand merci à ma merveilleuse Cynthia qui me permet de faire ces balades à vélo en me prêtant généreusement son bicycle !