lundi 29 juin 2009

Premier baiser au pantashop : Pour tous les fans de Vincent Delermo

Une petite vidéo plutôt drôle que Rick m'a montré et qui concerne un des artistes qu'il apprécie pas mal : Une parodie de Vincent Delerm transformé pour l'occasion en Vincent Delermo.... avec un petit clin d'oeil aux québécois à la toute fin !

Voici le lien -----> Sortie de l'album de Delermo à Groland !

samedi 27 juin 2009

Une 'tite pensée pour mes 40 Lynx



L'année dernière, entre octobre et décembre, j'ai participé à un tournage sur Orléans dont le film s'intitulait (et s'intitule toujours) "En attendant Junior". C'est ainsi que j'ai rencontré une équipe vraiment sympathique qui me laisse beaucoup de bons souvenirs (ahhh la bonne salade de pâtes quand il fait froid et qu'on aurait aimé une bonne soupe !) et à travers celle-ci le collectif des 40 Lynx à l'origine de ce projet. il y a quelques jours, cette association inaugurait son tout premier site que je trouve plutôt créatif et dont il se dégage une atmosphère de films noirs américains et de gangsters. J'aperçois un chapeau près d'un téléphone dans la rubrique "rumeurs", ce qui me plonge irrémédiablement dans "Le Grand sommeil". Humprey Bogart vêtu de son imper' apparait alors subitement dans mes songes, la clope au bec.

Je profite de cette occasion pour saluer le beau travail de ce site mais celui également du teaser du film "En attendant Junior" que l'on peut visionner sur ce même site.
---> http://www.40lynx.com

Je souhaite que les 40 lynxs continuent de se nourrir d'esprits passionnés, ambitieux et amoureux de belles histoires et espère pouvoir réitérer l'aventure avec la meute à l'avenir !
Bravo encore à Bastien, Dacco, Rédouane, Patate et Stig qui font tourner cette belle machine d'idées et de talent au quotidien !

lundi 15 juin 2009

Expression québécoise : Pissed !


"Pissed" est peut-on dire un anglicisme repris à la sauce québécoise. A l'origine, l'expression complète vient donc de l'anglais : "to be pissed off" signifie de façon familière un sentiment d'énervement du genre "J'ai grave les boules" ou "Ca me fait chier".
Comme je l'ai dis dans un autre article, le français québécois se nourrit beaucoup de l'influence anglaise en se réappropriant la langue. Ainsi, il divorce d'avec le "off" pour raccourcir l'expression à son simple "Pissed".
Par exemple : frank est pissed à cause du match des Red Wings contre les Penguins. (Traduction : Frank est énervé à cause du match des Red Wings contre les Penguins.)

dimanche 14 juin 2009

Laissons la place aux jeunes...

Vendredi dernier --> 20h --> CBC --> Le match ultime de la finale de la Coupe Stanley (le plus gros championnat nord-américain de hockey par équipes) a eu enfin lieu : Les "Penguins" de Pittsburgh (l'équipe jeune) contre les "Red Wings" de Détroit (l'équipe d'expérience) se sont déjà affrontés 6 fois auparavant. Celui qui obtient 4 victoires remporte le trophée. Le plaisir se prolonge donc au maximum puisque chacun en a déjà 3.

--> Veuillez noter la forte ressemblance d'un poste de télé québécois avec celui français ! (Image qui ne sert à rien si ce n'est s'installer tranquillement dans le sujet de cet article).

(Petite parenthèse) --> Bien que le hockey soit très populaire au Canada, je suis surprise de ne pas autant voir d'effervescence dans la ville. Pour tout dire, il n'y en a pas du tout. Je croyais que les québécois aimaient le hockey ?!! Or, je m'en aperçois rapidement, à Montréal, les Montréalais aime surtout le Canadien (l'équipe de hockey de Montréal), bien plus que le sport en lui même. Il s'agit plus de soutenir sa ville et de maintenir une cohésion sociale à travers un sport. Comme me disait Rick, beaucoup d'entre eux ont arrêté de regarder la Coupe lorsque le Canadien a perdu, autant dire qu'il y a belle lurette, c'est-à-dire plus d'un mois si ce n'est plus. Les matchs de hockey ne font d'ailleurs plus la couverture des quotidiens gratuits du métro depuis la fin de la participation du Canadien à la Coupe Stanley.

Mais Rick, lui, c'est un fan, un vrai ! Quand le jeu est excitant et présent sur la patinoire, il est fidèle au poste (de télé). Moi je suis surtout fidèle à Rick alors je me trouve généralement une bonne place pour poser ma tête sur ses cuisses et je me garde un bon livre sous le coude. Un livre qu'on a vite du mal à suivre quand on arrête pas de checker un oeil sur le match. Du coup, j'ai vite abandonné le livre pour vraiment me tourner vers le poste de télé. Il serait exagéré de dire que je suis devenue une fan de hockey. Néanmoins, j'éprouve un certain intérêt à regarder ce type d'évènement même si cet intérêt tombe parfois dans un état végétatif de sommeil. Que voulez vous ? J'adore aussi regarder des films. Pour autant, rien n'est plus fort que le sommeil qui vous abat d'une claque dans le cou sans que vous puissiez le voir venir !

Bref, vendredi dernier, je n'ai pas eu le temps de dormir. J'alternais entre les fourneaux et la télé afin de préparer des crèpes et du pain perdu pour pouvoir les déguster (avec plein de sirop d'érable !!!!!!) devant cet ultime match en compagnie de Rick et Frank. Et une fois assise tranquillement avec eux, si j'osais rien qu'un peu piquer du nez, je me faisais vivement réveillée par les garçons qui s'exclamaient et s'indignaient de façon très poussée à certaines parties du match contre des actions manquées des Red Wings.
--> Attention, ça ne rigole pas, c'est du sérieux le hockey ! .. Regarder un match signifie toujours inéluctablement un accompagnement nourricier plutôt gras (bah oui, sinon ce n'est pas un vrai match !). Ici, un Smoked Meat pour Frank et une Pizz' pour Rick. Pour moi, le pain perdu fait maison !
Notre petite tradition voulait qu'on porte nos chandails des Red Wings (Merci à Frank de m'avoir prêté un des siens) afin que l'équipe gagne. Une fois, elle avait perdu un de ses matchs contre Pittsburgh et nous n'avions pas mis nos chandails. Une autre fois, elle avait gagné "parce-que" nous les portions.... Quoi ?? Qui a parlé d'un concours de circonstances ??... Bon ok, il faut avouer que c'était probablement le cas puisque malgré notre belle parure rouge ce vendredi soir, les Red Wings ont cédé leur place de Vainqueur de la coupe Stanley de l'an passé aux jeunes penguins de Pittsburgh qui ont conclu la partie 2 à 1.... Non ne sois pas "pissed" mon Frankie !

lundi 8 juin 2009

"How I met The Poutine ?" by Clo : The original !

A bon entendeur : "How I met the Poutine ?" By Clo is The original ! Tout autre titre de blog qui porterait le même nom ne serait qu'une pâle copie sans saveur et une indigeste continuité de mots doublée d'une inssipide imitation sans émotions.

dimanche 7 juin 2009

Mise en orbite des 10 ans de Kino

J'avais déjà écrit un article sur Kino lorsque j'avais évoqué mon bénévolat. Quelques petites photos à ajouter...


-->Tout d'abord, voici mon petit belge préféré, François ou plutôt Monsieur Toussaint, attention c'est quand même le directeur actuel de Kino !


--> Voici mon bureau, sur un coin de table. François veille toujours à ce que j'allume la petite lampe au dessus de mon ordi pour avoir un peu de lumière pour travailler. Quelle gentille attention !... Ce bureau me manque.. Je n'y suis plus assez souvent pour y laisser durablement mes empreintes mais ça va revenir.


--> Le bureau de Clara. Mais où est-elle ? Partie fumer une clope ?


--> François en plein rangement. Je l'ai aidé et après coup, c'est comme si on redécouvrait les possibilités de l'espace. Nettement plus agréable pour travailler. Le local étant petit et les choses assez nombreuses à stocker, ce n'est guère évident de trouver une façon d'optimiser cet espace.
On pense bientôt à peinturer les murs. Du sang neuf pour les 10 ans de kino !


--> L'affiche principale des soirées mensuelles de projection de films qui ont lieu tous les premiers vendredis de chaque mois au Lion d'Or, une belle salle cabaret que j'espère prendre en photo un jour où je n'oublis pas mon appareil photo !

Pour les 10 ans de Kino, Patrick Péris, un sympathique réalisateur qui travaille dans une pièce à côté de chez Kino et qui est aussi membre de l'association depuis bien longtemps, a réalisé une petite bande annonce. Elle peut être visionnée --> ici

Pour cette année mémorable, l'association organise un Kabaret international à Montréal durant le Festival du Nouveau Cinéma en octobre prochain. Un Kabaret Kino est une sorte de défi lancé aux réalisateurs et techniciens : créer des films en 48 ou 72h. C'est un projet sur lequel j'aimerais vraiment pouvoir faire partie de l'organisation. De nombreuses personnes vont venir de parts et d'autres du globe. J'ai entendu la possible venue de mexicains, d'américains, d'autrichiens, de français, d'allemands, d'australiens, de québécois/canadiens évidemment... Tout est à confirmer cependant.
François Jacob, un des directeurs artistiques de l'asso a proposé l'idée d'une bande annonce pour promouvoir l'évènement. Après bien des discussions, l'image d'une fusée passée de mains en mains avant d'exploser dans le ciel a jailli. C'est alors qu'un beau dimanche ensoleillé de fin de mai, on a tourné cette bande annonce. Clara et moi faisions parties des "coureurs" portant fièrement la fusée.


--> Ah voici enfin la chère tite tête blonde de Clara !


--> La fusée : Construite avec amour (par François, Clara, moi et d'autres) et portée avec passion !


--> François, le réalisateur.


--> L'autre partie de l'équipe : Pascal le preneur de son, François le cadreur et Sophie l'assistante réal.


--> Clara, Julie et moi, les Kino's Angels.

La fusée n'est pas passée inaperçue dans les bras de Clara et des miens. Les passants étaient très amusés par le spectacle tout autant qu'ils semblaient curieux. Ce fut une agréable journée et de bons souvenirs qui me restent dans la tête. François (le directeur) avait travaillé fort sur cette histoire de confection de maquette et le résultat est très satisfaisant. J'ai hâte de pouvoir en dire autant prochainement concernant la Bande-Annonce !

samedi 6 juin 2009

The ballad of Rick and Clo... at Imagine's exhibition

Il y a quelques semaines, Rick et moi nous sommes rendus à une exposition au musée des Beaux Arts de Montréal.

Intitulée "Imagine, la ballade pour la paix de John et Yoko", l'exposition profite du 40eme anniversaire du début de la période Bed-In de Lennon et Ono pour témoigner sous diverses formes (mais essentiellement des photos et vidéos) de la relation qui animait le couple à travers leurs démarches artistiques.

--> Le Bed-In, c'est quoi ? En 1969, John et Yoko profitent de la couverture médiatique causée par leur mariage, évènement relayé par la presse mondiale, pour inviter celle-ci dans la chambre du Hilton Hotel à Amsterdam où ils passent leur lune de miel. Les Etats-Unis étant en pleine guerre du Vietnam à ce moment, il s'agit là d'une occasion pour eux de protester pacifiquement contre cette état de fait et de promouvoir la paix. C'est ainsi que durant tout leur séjour à l'hôtel, ils recoivent, entre 9h et 21h, les journalistes pour parler de leurs revendications, exprimer leur point de vue et adresser des messages de paix. D'autres Bed-In suivent comme à New-York mais aussi à Montréal, au Queen Elizabeth Hotel. C'est d'ailleurs dans ce lieu qu'ils enregistrent la chanson "Give peace a chance".

--> Le Bagism, c'est quoi ? "Bag" signifiant "sac" en anglais, le bagism est l'action de "s'ensacqueter" si je puis dire en faisant acte de barbarisme langagier. Il s'agit de s'enfermer dans un sac. Mais pourquoi donc ? C'est une conception artistique de Yoko Ono inventée en 1962 et utilisée pendant les Bed-In. Sur la photo ci-dessous, prise par Bob Aylott le 1er avril 1969, John et Yoko sont dans un sac en compagnie de Eamonn Andrews, un journaliste de l'émission "Today" de la BBC, qui les attend au lit. Ce procédé de Bagism devait permettre de stimuler l'imagination de chacun en dissumulant les apparences extérieurs pour mieux rendre accessible la réalité intérieure. Symboliquement, cela signifie aussi un désir d'intimité et une forme d'exclusion du racisme.(Non je n'invente rien mais je lis les petits panneaux à côté des oeuvres avec le plus grand intérêt).

L'exposition m'a plu à quelques égards. Cela m'a permis de découvrir les démarches artistiques de Yoko Ono que je trouve très intéressantes dans la mesure où elle invite souvent le spectateur à participer à la construction de ses oeuvres et que de ce fait, l'oeuvre, durant sa période d'exposition, est toujours en mouvement et n'est pas figée.

--> "Painting to hammer a nail" est, semble t-il, l'une des Instruction Paintings les plus connues de Yoko Ono réalisée en 1966. A l'origine, le panneau de bois était immaculé de blanc. A côté, un marteau était suspendu à une chaine et un bocal rempli de clous était posé non loin sur une chaise peinte elle aussi en blanc. Le spectateur était alors invité à planter un clou dans le panneau s'il le désirait.



--> En réponse au service de l'immigration (américaine je suppose mais je n'en suis pas certaine) qui leur demande de quitter le territoire après plusieurs mois de harcèlement, Yoko et John ont l'idée de créer une nation régie par les principes de "Imagine". Ainsi, le 1er avril 1973, lors d'une conférence de presse, ils annoncent la création de Nutopia, un pays sans frontières, sans passeport et qui appartient à tout le monde. Le drapeau national est un simple mouchoir blanc et l'hymne, un silence.

Beaucoup de photos étaient visibles lors de l'expo. J'en ai pris quelques unes en photo (et oui prendre des photos en photos, Rick me demandait pourquoi je faisais ça ! Mais j'aimais les regarder et je voulais continuer à les regarder chaque fois que j'en aurai envie même si bien sûr ce ne sont pas les originales).
En voici quelques unes ...







J'ai également pris des photos des dispositifs mis en place...





--> Ce téléphone sonne une fois tous les jours, durant les heures d'ouverture de l'expo. Au bout du fil, Yoko Ono ! Le spectateur est invité à prendre l'appel. Je n'ai pas eu cette chance de pouvoir décrocher.


--> Des tables de jeux d'échecs immaculés de blanc. Toujours dans la perspective participative du public...


--> Ci dessus, l'arbre de la paix dans lequel chaque visiteur peut accrocher un petit carton sur lequel il écrit un message. Ne sachant pas quoi écrire, j'ai jugé plus pertinent de le laisser blanc et le suspendre dans l'arbre.