mercredi 29 avril 2009

Un lundi au soleil...

Un lundi au soleil, c'est une chance qu'on n'aura jamais ?! Cher Claude, il aurait fallu que tu sois là lundi dernier. Un soleil majestueux dans le ciel avoisinant les 29°c. L'air sentait bon l'été et a contaminé les habitudes de la population.

...

La rue, théâtre du quotidien pour des chaises longues sur un balcon
Une promenade mains dans les mains avec son vélo
La chenille humaine au Dairy Queen, addicte aux parfum sucre glacés
Embrassades de verres saouls charmés par les odeurs du grill

Mini haut, mini jupe, mini short
Tout se dévoile et inspire pour ne plus expirer
le temps d'un souffle qui donne au tissu l'envie d'être coquin

La chaleur fait fondre l'interdit
Et le vent ose ce que l'on n'ose
Caresse et laisse entrevoir les formes
Boutons de chemise dissous en goutte de sueurs,
la bouche humecte les lèvres sèches
ces gouttes tel un appel pour une gorge qui a soif
Soif de chaleur ou soif de désir et d'aventure ?
Narguez moi et laissez-vous glisser sur la chair
Seule condition
Lentement

....

Cet avant-goût estival m'a inspiré ce petit bout de poème pas vraiment réfléchi et sans prétention. Il m'a fait surtout rire et je le dédie à tous ces garçons qui s'exhibent avec leur chemise ouverte dès les premiers rayons du soleil. Même s'ils ne me font pas du tout fantasmer (on pourrait pourtant le croire en lisant mon poème mais trop de dévoilement tue le fantasme), ils ont le don de me faire esquisser un sourire au coin des lèvres.

dimanche 26 avril 2009


Pour son 25eme anniversaire, le Festival Vues d'Afrique honore une fois de plus la couleur de ses racines et donne du plaisir à nos yeux grâce à sa nouvelle affiche festoyante. Du 16 au 26 avril 2009, vivez l'Afrique !

C'est en cherchant, sur les ondes internet, des informations sur les manifestations culturelles de Montréal que j'ai pris connaissance de l'existence de ce festival, voué à la diffusion de films sur l'Afrique et la culture créole.
Plutôt discret. Malgré une communication visible (notamment de la publicité dans les quotidiens gratuits), la foule ne se bouscule pas aux horaires des séances que propose Vues d'Afrique.
Une question me frappe de suite : Pourquoi ce festival ne bénéficie pas d'un intérêt aussi important que d'autres festivals ? Bien sûr, on pourrait peut-être s'esclaffer "les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas !" mais à celui ou celle qui me dirait cela, j'aimerais pouvoir lui répondre "Y as tu déjà goûté ?" et je suis presque sûre qu'il ou elle n'hochera pas la tête.
Le film africain ne possède malheureusement pas un circuit de diffusion aussi large que nos films nationaux ou les films américains. Cela ne l'aide pas à se faire connaitre. Néanmoins, c'est ce genre de manifestations, à l'instar de Vues d'Afrique, qui nous offre la possibilité de nous initier à ses sensibilités. Le bouder, c'est perdre une occasion de s'enrichir. Or, le cinéma africain souffre aussi d'un regard réducteur qu'on lui inflige. Oui, il est politique et engagé. On ne peut pas lui en vouloir, il a tant à dire depuis qu'on a décousu les lèvres aux africains. Mais s'en tenir à de tels propos serait l'atrophier car il n'est pas seulement ça. Il est aussi capable de jouer sur des registres plus légers et/ou avec divers points de vues et de multiples sujets. Cela me fait songer à un film que je n'ai malheureusement pas vu, et je me garderai donc bien d'en tirer une quelconque appréciation mais sa bande annonce avait suscité beaucoup d'intérêt en moi. Il s'agit de "Mascarades" de Lyes Salem (co-produit par Haut et Courts dont j'aime pas mal de leurs prods),l'histoire d'un homme qui veut s'attirer le respect de son petit village mais qui se voit être la risée de tous parce-que sa soeur s'évanouit de sommeil partout. Un soir, saoûl, il déclare sur la place du village que sa soeur va se marier avec un riche homme d'affaires. Bien sûr, on devine l'effet boule de neige (ressort comique) que cela va amener. Maman, je t'incite à le voir, c'est ton genre de films !

Certes il manque aussi parfois de moyen. Pourtant le cinéma africain sait nous offrir de magnifiques images, des acteurs vivants d'authenticité et des histoires prenantes. C'est aussi là que réside sa force.

Le sentiment d'intégration ou l'art de se mélanger à la couleur locale : 1°) Le hockey

Blanche et bleue (à la québécoise), je ne le serai jamais. Il y aura toujours un peu de rouge qui traversera mes veines pour me rappeler aux couleurs de mon pays. Mais de toutes ces couleurs mélangées naît une teinte unique : celle du métissage, de l'acculturation, un savant mélange entre mes couleurs traditionnelles et celles locales de ma résidence actuelle, Montréal et le Québec.
Au travers de cette rubrique, je souhaite dépeindre (ou repeindre) avec humour la façon dont la culture québécoise pose son empreinte en moi, comment elle s'éprend de moi et comment je me laisse envahir par certains de ses traits.
Pour rester dans l'air du temps,et puisque nous sommes en période des séries éliminatoires (ok, je sais, les Canadiens ont perdu mais ça continue quand même !), je vais inaugurer cette rubrique avec la thématique du hockey sous la forme du "On commence à se sentir Montréalais quand..."

On commence se sentir Montréalais quand :
- On se rappelle de noms de joueurs de hockey tels que Schremb, Purcell, Price, Hallak, Ovechkin, Fleury, Kovalev, Kosystin ?? Kostystin ?? Kos... MMppfff !!... (L'écriture exacte des noms n'entre pas en ligne de compte. Il ne faut pas trop en demander pour le moment).
- On commence à verser dans le sentimental et trop s'impliquer du genre "Oh non ! Pauvre Carey, il me fait de la peine !"
- On regarde du coin de l'oeil un match en feignant de ne pas nous y intéresser. C'est quand on découvre notre index rongé par le stress à la fin du match qu'on a compris !
- On lit le résumé du match de la veille dans le journal du Métro.
- on demande "l'équipe en bleu turquoise, c'est laquelle ? San José ou Anaheim ?"
- On répond "oui" à la question "Tu as vu le match hier ?" et qu'on sait très bien de quel match on nous parle !
- On accepte d'aller boire un verre dans un bar qui diffuse un match très attendu des Canadiens.
- On sait à qui fait référence le mot "habs" dans le slogan "Go habs ! Go habs !"
...

Notre bonne vieille France se rappelle à nous :
- Quand on n'est pas capable de piger ce que disent les commentateurs du match.
- Parce-que quand on entend parler du "Tricolore", on pense toujours en premier lieu aux équipes françaises avant de songer au Canadien !

Merci à Rick de me transmettre un peu de sa passion, un peu de lui...

jeudi 23 avril 2009

Rencontre avec Catherine Bastarache : Se dévêtir sans crainte

Ma première rencontre avec Catherine a eu lieu sans elle, ou plutôt sans sa présence physique. C'est au travers d'un chien, d'une balle et d'une coccinelle, cette histoire de vieux amis qui jouent à la corde à danser, qu'elle s'est dévoilée pour la première fois à mes yeux.
L'occasion eut lieu lors d'une soirée mensuelle de projections de films avec l'association Kino, en avril dernier. Ce soir là, les films s'adonnaient tous au genre comique. "De vieux amis qui jouent à la corde à danser" est arrivé comme un vent frais et agréable, une fraicheur naïve et enfantine teintée d'une pointe d'humour, pour repartir aussi vite. A peine une minute. C'est aussi cette courte durée qui crée le rythme et cette sensation de rêve comme d'un flash. La musique nous enveloppe délicatement avec ses doux babillements chantés. Une petite visite dans notre esprit pour nous donner le goût, un instant, de redevenir un enfant.
Ce film m'avait touché à bien des égards. Il me rappelait que je pouvais être encore un enfant et que même les choses les plus simples pouvait me faire rire. Film sans prétention sinon juste celui d'une artiste qui veut se faire plaisir, il m'a montré qu'avec un petit rien, on peut faire beaucoup. Cela m'a rappelé à moi même les créations dans lesquelles je voulais m'aventurer mais que la crainte du "pas capable" me refusait.
Quelques jours après, j'ai obtenu l'adresse mail de Catherine et je me suis mise en tête de lui poser quelques questions d'ordre technique sur son film tout en la félicitant. L'animation m'avait toujours intéressé et je voyais en cette demande l'occasion probable de faire moi aussi mon premier essai. La réponse n'a pas tardé à venir mais de manière inattendue. Catherine me proposait carrément de m'inviter à boire un café chez elle pour me montrer ses planches à dessins et sa table de montage. J'ai bien sûr accepté l'invitation.
Son premier récit fut de conter comment un soir, après le travail, elle s'est allongée dans le canapé et comment, en fermant les yeux, elle a commencé à rêver d'une coupe de fruits. Qu'allait-elle bien faire avec ça ? Elle a alors imaginé un petit bonhomme qui se déhanche et se plie dans tous les sens pour attraper une poire dans cette coupe. Lorsqu'il réussit à la prendre, il rejoint un groupe de musiciens. On découvre à ce moment-là que cette poire est en fait une contrebasse ou plutôt une contrepoire ! Là est l'une des premières histoires que m'a montré Catherine sous forme de petites bulles de BD. "Une seule responsabilité : Sincères égards à mes pensées", peut-on lire dans un de ses recueils de poèmes. Il faut toujours accorder de l'importance à ses idées, surtout les plus simples car c'est de celles-ci que vont naître toutes les autres. Il faut faire équipe avec elles.
Avec son projet qu'elle nomme "Esquisse", Catherine à décidé de s'essayer à différentes formes d'art, autres que la musique qu'elle maîtrise déjà, comme la sculpture, l'écriture, le dessin. L'idée ce n'est pas de réussir mais tout simplement d'essayer et de se faire plaisir et si justement elle a pris du plaisir, c'est qu'elle a pu entrer dans une certaine forme autiste de l'art en s'enfermant dans son monde et sans penser à l'influence (aux mots) des autres. Ainsi, elle a pu mettre à nu sa sensibilité sans peur, se dévêtir sans crainte de quelconque exigences de perfection ou d'un regard étranger. Elle a ainsi pu donner vie à des histoires, à des personnages... sans complexes. Alors quand elle prend conscience que son travail commence à intéresser, qu'elle fait des petites ventes aux commerces ici et là, elle semble très surprise de cet intérêt qu'on lui porte. Quand je l'avais rencontré, elle était encore toute retournée de cette situation. Mais c'est ainsi qu'elle appréciait d'autant plus cette reconnaissance.
S'essayer, c'est chercher à se surprendre sur des terrains inhabituels. Catherine m'encourage à faire de même, à m'amuser en créant sans aucun autre but que celui de mon plaisir personnel. Ces quelques petites heures passées en sa compagnie sont comme une petite porte qui s'ouvre à nouveau, une porte que je m'autorise à ouvrir pour découvrir ce qui se cache derrière. Du talent ? peut importe, ce qui compte, c'est d'essayer.

dimanche 12 avril 2009

Expression québécoise : Bienvenue !

Si le mot "bienvenue" ne possède qu'un sens en France (celui de faire part à nos invités du plaisir à les accueillir en notre lieu), au Québec, il est également porteur d'un deuxième sens. A un "merci", vous pourrez parfois entendre votre interlocuteur vous répondre "Bienvenue". La première fois, cela n'a pas manqué de chatouiller mes oreilles surprises par cette utilisation du mot peu fréquente pour ne pas dire nouvelle dans mon vocabulaire "français de France". Et pourtant, cela participe bien de l'habitude québécoise à s'imprégner de la langue anglaise puisqu'en anglais le verbe "To welcome" peut très bien s'utiliser pour dire "Welcome in Canada" (=Bienvenue au Canada) ou "You're welcome" qui se traduit par notre "de rien" en réponse à quelqu'un à qui l'on vient de rendre un service et qui nous remercie.
Le "Bienvenue" québécois est donc utilisé ici dans les deux mêmes sens que le "Welcome" anglais.
Après réflexion et dans ma vision d'immigrante, je ne peux m'empêcher de voir dans ce "Bienvenue" une forme d'accueil par le simple fait de m'aider ou de me rendre service. C'est comme faire signifier à une personne que l'on vient d'aider le sympathique accueil en cette terre que nous lui faisons. Cela rejoindrait donc le sens premier de ce mot que j'ai évoqué plus haut.

dimanche 5 avril 2009

La crise au Canada, parlons-en !

Ma chère tite maman m'a demandé à quelques reprises si le Canada était touché par la crise économique mondiale. A cela, je ne peux pas vraiment répondre pour ce qui est de tout le pays. Je ne vois de la crise ici que ce que je lis dans les journaux.
En fait, c'est un peu comme en France. Je ne me sens pas vraiment directement touchée par la crise mais je la lis dans la presse, je l'entends dans la bouche des politiciens et autres grands théoriciens d'économie et je la vois aux infos. Au quotidien, ça n'y parait pas. Nous ne sommes pas entrain de faire la queue à la soupe populaire. Pourtant, de ce que j'ai pu constater, le Québec est aussi touché par la crise. Dave qui travaille chez Fido & Rogers, une entreprise de téléphonie, a vu une centaine de personnes mises à pieds du jour au lendemain en janvier dernier. Plus récemment, Radio télé Canada, une grande chaine de télévision (du genre TF1 ou France télévision chez nous) compte licencier 800 salariés (si ce n'est pas déjà fait à l'heure où j'écris ces lignes) d'après un journal. Et maintenant Bombardier avec "1000 employés mis à pieds à Montréal" titré en couverture de 24h. Et quand on découvre l'article, c'est 3000 licenciements annoncés pour fin 2009 (pas seulement au Canada)


Bien sûr des chiffres tous seuls, ça ne veut pas dire grand chose. Une analyse plus poussée permettrait sans doute de mieux comprendre la situation et de faire parler un peu mieux ces chiffres. Cependant, au risque de m'adonner à des théories de bas étages, je laisse ce travail aux experts. Moi, je me contente de parler de ce que je lis dans la presse. Et ce que je peux constater c'est que le Canada n'échappe pas non plus à cette situation économique. L'Eldorado n'existe pas.

Partout et même sur le dos de la crise lui faisant de l'ombre...

A Montréal, le mot "hockey" semble rebondir dans chaque bouche aussi rapidement que la vitesse de la lumière et à l'approche du début des séries éliminatoires (une effervescence de foufous selon Rick), les voitures se vêtent de leur plus bel apparat, un drapeau bleu, blanc et rouge aux couleurs des Canadiens, l'équipe de hockey de Montréal.
Je parle des séries éliminatoires mais le hockey, ce n'est pas seulement une période de l'année précise, c'est 365 jours sur 365 jours. Bref, quasi un mode de vie ! Prenons par exemple le cas de Richard C*. Homme ma foi fort charmant, beau, intelligent (avec une aptitude à la géographie, rappelons le car cela nous aide beaucoup lors de nos soirées Quizz au McKibbins)et bien portant. Quand il ne joue pas au hockey trois fois par semaine, ce sont ses doigts qui prennent le relais de ses pieds pour jouer au jeu vidéo NHL (du hockey bien sûr !). Et puis, quand ce n'est pas le jeu vidéo, il allume la télé pour ..... regarder un match de Hockey sans oublier que dans ses loisirs, il pratique aussi un jeu de stratégie, son "Pool de Hockey". Détrompez vous, il ne doit pas être un cas isolé, bien au contraire ! Vivre hockey, c'est vivre canadien ! ceci dit, comme c'est un homme merveilleux, il me consacre aussi pas mal de temps donc je m'estime très chanceuse !
Pour en revenir plus généralement au hockey, sa place dans la sphère sociale et médiatique est telle que ce sport semble être plus important que toute autre chose. En témoigne par exemple la hiérarchisation et la place accordée aux informations dans les journaux.
Pour exemple, et mettons nous d'accord dessus, cet exemple n'est certainement pas le meilleur en matière de traitement d'infos, encore moins bon tout court mais je tenterai plus tard de comparer plusieurs journaux de divers bords pour nuancer ce propos, ... donc pour exemple, voic la couverture de "24h", quotidien gratuit que nous connaissons aussi très bien en France au même titre que "Métro".

On peut voir que le sujet sur le hockey (quand il s'agit des Canadiens) prend toute la page et que l'encart sur le licenciement de Bombardier est minuscule à côté. Point là de moquerie ou de critique. Je fais juste part d'un fait qui m'a plutôt amusé d'ailleurs dans la mesure où le hockey tient vraiment une place centrale et cette anecdote ne fait que le corroborer.

De retour du Pérou...

Hier en début de journée, Dave, Etienne et Frank posaient à nouveau le pied sur le sol canadien après deux semaines passées à voyager au Pérou. Lima, Cusco, Machu Pichu et pleins d'anecdotes à raconter et surtout pleins de jolies photos qui nous font sortir les oeils des orbites tellement les paysages sont somptueux. Dave a pris beaucoup de plaisir à nous conter son voyage et nous en avons autant pris à l'écouter..
Au final, quelques petites attentions envers Rick et moi, ce qui m'a particulièrement toucher :


--> Un bon vin Péruvien "Fonds de Cave" (oui oui, c'est marqué sur l'étiquette !) A votre avis, c'est signe de bonne augure ?? ... Qui vivra verra, j'ai hâte de passer à la dégustation.


--> Un cd Péruvien !!! Merci Frank ! Mais attention, peut n'importe quelles musique ! Avez vous déjà entendu "Comme d'habitude" de notre Cloclo national ou certains grands morceaux de musiques classiques ou encore "La bamba" version Flûte de pan ?! Non ? Rrhhhoo, vous râtez quelque chose dans ce cas !

Bienvenue chez....


Ca s'appelle un petit rien qui fait une différence. Mon nom qui apparait enfin au générique du répondeur ! A présent, quand on tombe dessus, on peut entendre la voix de Dave (spéciale pour l'occasion) qui dit quelque chose comme "Bonjour, vous êtes bien chez Dave **, Clotilde ** et Richard **. Nous ne sommes pas là pour le moment. Laissez un message et nous vous rappellerons. Merci. Au revoir."
Un petit rien qui contribue à me faire me sentir un peu plus chez moi ici.

Un colocataire invisible (ou presque) et joueur !


Il y a environ un mois, alors que je m'apprêtais à ouvrir la porte du mini four dans la cuisine, je crois bien avoir dérangé une petite chose qui sortit alors subitement du toaster (juste à côté du mini four) pour se planquer aussi vite que ses petites papattes peuvent courir (et Dieu sait que malgré ses petites papattes ça court sacrément vite et ça a d'ailleurs échappé à ma vue)! Rick m'avait prévenu. Nous ne sommes pas seuls en ces lieux. Nous devons coopérer avec une petite "bibitte" comme on dit par ici. Pour tout vous dire, souris, mulot, animal mutant... Comment le définir en l'ayant à peine aperçu. Mais en tout cas, il s'agit quand même bien d'un rongeur qui est un sacré farceur, que ce soit avec le jeu du chocolat négligemment oublié sur la table de la cuisine et dont on retrouve l'emballage déchiqueté avec le chocolat entamé en rentrant d'un weekend ou le carton d'une pizza à moitié grignoté le lendemain d'une soirée.
Rick et moi avons trop l'âme sensible pour employer les grands moyen et sortir la tapette à pointe. Le seul et bon moyen est encore d'investir dans un chat histoire de dissuader tout rongeur qui prendrait trop de confort en ces lieux !