vendredi 29 mai 2009

La chanson des 7 nains reprise en coeur dans ma bouche

Le bénévolat, les rencontres, le vélo et autres diverses activités de ce genre, c'est beau,c'est stimulant, ça nous fait du bien et ça nous enrichit mais une chose est sûre : ça n'enrichit pas le portefeuille qui, à force de ne plus être nourri, finit par se recroqueviller sur lui même, complètement asséché, vidé de sa substance papier ou piecettes, lui poussant même quelques toiles d'araignées ici et là avec le vent qui lui claque entre ses parties de tissu. J'exagère ! Mon portefeuille garde toujours une bonne épaisseur, même sans argent, grâce aux tickets de ciné, aux photos de famille et autres vieux reçus banquaires... Mais ne nous éloignons pas trop du sujet. J'allais justement un peu parler du travail.

J'attendais un peu que les choses se précisent côté boulot pour écrire un petit article ici et j'ai bien fait car les évènements se sont bousculés depuis deux mois à ne plus savoir que faire ni quoi décider...
Arrivée à Montréal, j'avais décidé de m'accorder un certain temps pour rechercher non pas un p'tit boulot à la hâte mais un emploi dans mon domaine (les arts et spectacles et l'audiovisuel). Avec mes économies en poche et le soutien important de Rick, j'avais fixé cette recherche à trois mois maxi. Passé ce délai, un job, quelqu'il soit, devenait indispensable pour pouvoir vivre et être un minimum autonome et si je ne trouvais pas dans ma branche, je devais me résigner à chercher un peu partout.
Sachant que je n'allais pas trouver de suite, j'avais entrepris de commencer du bénévolat, une façon de me faire une première expérience de travail et de me mettre le pied à l'étrier tout en faisant des rencontres. J'ai alors investi le bureau de Kino auquel j'aimais beaucoup aller car l'ambiance de travail y était vraiment sympathique au contact de Clara (PVTiste française comme moi) et François, le directeur. Un gros bisou à eux s'ils me lisent !
Au bout de deux mois et demi, alors que les choses ne semblaient pas vraiment bouger malgré une implication un minimum sérieuse de ma part, je m'apprêtais à accepter l'idée de prendre un p'tit boulot quand les opportunités ont commencé à fleurir. Une annonce de job cherchant une équipe de techniciens pour un tournage de films d'horreur de zombies sur fond de H5N1 (très tendance et dans l'air du temps comme sujet !)et une autre annonce pour être agent d'accueil sur le Festival International de Jazz. Plus tard, j'obtenais également un entretien à Just Pour rire. Quelques perspectives d'emplois, toutes intéressantes, s'offraient donc à moi mais m'imposaient un choix peu évident. Si je décidais de faire le film (en tant que scripte) qui se déroulait les weekends durant les mois de juin et juillet, je pouvais également être agent d'accueil en semaine sur le festival de Jazz, de fin à juin à mi juillet. Néanmoins, je ne pouvais pas être assistante accréditation et immigration à Juste pour Rire car ce poste demandait d'être dispo en tout temps (notamment pendant le festival en juillet).
Je ne suis jamais ma meilleure conseillère pour prendre des décisions. A chaque fois que je dois y faire face, j'ai toujours le sentiment, après coup, de m'être trompée et de ne pas avoir choisi la meilleure solution. J'aimais beaucoup plus le poste à Juste pour Rire plutôt que celui au festival de Jazz. De plus, il durait plus longtemps. Mais j'ai préféré orienter mon choix vers la diversité en choississant la combinaison possible du festival de Jazz et du film. Le choix effectué, je devais bientôt signer mes deux contrats. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu...
Il y a quelques semaines, je suis allée signer mon contrat pour le film. Mon tout premier contrat en tant que scripte. Cela devait être important mais finalement je suis tombée en désillusion. J'aurais du me méfier quand le producteur/réalisateur m'a engagé à la va-vite au bout de 10min d'entretien en me répétant sans cesse que son film était une production indépendante sans trop de sous. Je ne cours pas après l'argent mais je veux quand même pouvoir gagner ma vie décemment. Au moment de la signature, il était effectivement bien dit, comme m'en avait informé le prod/réal, que nous serions payés 200$ par journée de tournage. Ce que celui-ci ne m'avait pas vraiment expliqué clairement, c'est que ce salaire était à 100% différé, autrement dit, l'équipe du film aurait été payée sur les recettes du film (et bien sûr après les frais de production et après que le prod/réal se soit payé). Cela signifie jamais en terme plus clair. Et cela veut donc surtout dire faire encore du bénévolat (oui encore et encore !). J'aurai pu réfléchir à cette éventualité si le film avait eu de réelles qualités d'écriture et de bonnes perspectives de mise en scène mais le prod/réal trouvant toujours des prétextes pour ne pas me transmettre le scénario et l'équipe étant composée de jeunes débutants, je doutais franchement d'y trouver mon compte et de m'épanouir sur ce projet à défaut de ne pas avoir d'argent dans la poche.
A contre coeur, je me suis désengagée de ce projet. A contre coeur oui mais je sentais également une grande amertume car je venais quelques jours auparavant d'envoyer un mail à une responsable de Juste Pour Rire, après notre entretien, en l'avertissant que j'étais très motivée pour le poste mais que je n'étais pas dispo les weekends à cause du film (je n'avais évidemment pas, à ce moment là, douter du problème du salaire pour ce projet filmique). Elle m'avait répondu, à mon grand dam, qu'elle désirait quelqu'un de totalement disponible et qu'elle me souhaitait donc bonne chance pour la suite. Quand j'ai alors su que je ne faisais plus le film, je l'ai appelé en urgence, ai laissé deux messages sur son répondeur (mais n'ai jamais réussi à l'avoir de vive voix) et lui ai envoyé deux mails pour lui dire que j'étais, cette fois-ci, disponible à 100, voire même 200%. Il y avait peu de chance que cela change quelque chose car le poste avait déjà pris effet à ce moment depuis trois jours. Effectivement, ça n'a pas changé grand chose...
Après cette mésaventure qui causa une amère déception en moi, il ne me restait plus que le festival de jazz sur une durée de deux semaines. Pas assez pour passer financièrement l'été. J'ai donc cherché un p'tit boulot à la hâte dès le lendemain de l'obtention de mes horaires au festival de Jazz. Fin mai, le dernier samedi, mes horaires m'étaient transmises. Le dimanche suivant, je trouvais une annonce de job pour un emploi de serveuse dans un café du lundi au vendredi à mi temps. Le lundi, j'appelais le matin et passais un entretien dans la foulée au café. Le mardi, j'arrivais, chemise et pantalon, toute de noir vêtue et on me donnait un petit chapeau et un tablier pour mon premier jour au café.
A présent, il flotte dans ma tête comme un air de satisfaction mélangé à de l'insatisfaction. Satisfaction parce-qu'enfin je gagne ma vie et que je peux disposer de mon argent sans devoir faire attention à chaque centime dépensé mais une insatisfaction tout de même qui m'interroge du genre "Qu'est-ce que je fais là ? Je ne suis pas à ma place ici pour pouvoir m'épanouir." Le temps passé au café réduit d'ailleurs considérablement mon implication à Kino. C'est un des points négatifs. Cependant, j'essaye de me focaliser sur les points positifs. C'est un job temporaire. Je ne compte pas y laisser mes vieux os. Mon ambition professionnelle reste toujours présente et je sais ce que je veux. Qui plus est, l'environnement de travail est très agréable. De grandes baies vitrées qui donne sur une église et des patrons (un jeune couple) ainsi que des employées vraiment sympathiques. C'est leur bonne humeur ainsi que les clients qui me permettent de trouver le goût à faire ce travail. Enfin, et cela est non négligeable, pour un p'tit boulot en restauration, j'ai vraiment de très bons horaires. Je finis au plus tard à 16h30 et je ne travaille ni les weekends ni les jours féries, le café se trouvant dans un building d'affaires et les clients étant surtout des gens qui travaillent la semaine dans les bureaux. L'été s'en vient et cela me permettra donc de profiter de mes repos pour faire pleins de choses avec Rick et mes amis sans trop être inquiétée par l'argent. Les patrons sont très conciliants et parfois ils me permettent de finir plus tôt pour que je puisse aller travailler un peu à l'association Kino.
En somme, même si ce n'est pas le travail idéal correspondant à mes pleines aspirations, il n'en est pas déplaisant pour autant car je travaille dans une bonne atmosphère et il va me permettre de passer un bel été avec Rick et mes amis tout en me donnant la possibilité de garder mon implication à kino.
A présent, ma bouche peut aussi fredonner "hey ho hey ho ! Je rentre du boulot !"


--> La p'tite Clo avec son petit chapeau et son tablier noir, "déguisée" en serveuse de café ! Le noir n'est pas vraiment ma couleur de prédilection mais je fais avec !

samedi 23 mai 2009

Les avaleurs de bitume

Chambly, nous voilà ! A nous les pistes cyclables ! Mon visage ainsi que le crâne de Rick se souviennent encore de cette balade. Ils sont... comment dire... marqués au fer rouge du soleil qui a imposé sournoisement son dictat de la chair brûlée à tous les malheureux comme nous qui n'ont pas songé à la crème solaire et qui ne se sont rendus compte de rien ! C'est en me regardant dans une glace que je me suis écriée "Mon Dieu, j'ai changé de couleur de peau !"
Bref, tout commence à 9h30 quand nous posons nos fesses sur les selles et nos pieds sur les pédales. Nous avalons et avalons des trottoirs, du bitume, des pistes cyclables, mais tout ça très tranquillement. Il fait encore un peu frisquet (j'ai ma petite polaire) mais on ne tarde pas à se réchauffer. Le soleil est encore timide et se cache sous un ciel encore bien nuageux. On parle de tout et de rien, on apprécie le paysage. Beaucoup de gens sont de sortie juste devant chez eux pour des ventes de garages. Au lieu d'attendre les brocantes comme nous le faisons en France pour vendre nos vieilleries, ici au Canada, quand il commence à faire beau, il fleurit des magasins de particuliers à ciel ouvert le temps d'un weekend et comme c'est juste devant chez eux, ils n'ont même pas l'emplacement à payer. Plus astucieux et pratique !
Bref, au lieu de trop écrire, je fais place aux images...


--> Vue du Pont l'estacade. Malgré la pâleur du ciel, il ne faisait pas froid.



--> Au début du pont, on pouvait encore rire la bouche grande ouverte. Ca a été moins agréable quand on a été envahi par les moucherons, mouches et autres mini bêbêtes volantes qui s'accrochent sur les vêtements, pendant une bonne partie du pont.


--> Après avoir mis les vélos en mode "pause"....



--> ... C'est à notre tour de prendre notre pause au bord du Canal de Chambly après 3h de vélo. On apprécie de pouvoir poser pleinement tout notre fessier sans que celui-ci se sente à l'étroit comme sur les selles.


--> Une petite mouette s'est invité à notre déjeuner. Je l'ai alors amadoué avec des morceaux de pain de mie pour pouvoir la prendre en photo. Elle me manque déjà...


--> Non loin du lieu où nous avons mangé, sur le bord du Canal, un fort est érigé. D'abord construit en bois, il a été rebâti en pierre pour pouvoir résister aux attaques ennemis. Les explications sont plus bas dans les autres images...







--> Quelques photos du coeur de la ville de Chambly, un endroit plutôt tranquille...





--> Le concept du sandwich crème glaçée est tout simplement de déguster une glace entre deux biscuits...


--> Pratique pour ne pas trop se salir les mains. Rick s'en sort plutôt bien mais moi, j'ai eu les doigts dévastés par la glaçe. Le malheur, c'est quand on s'aperçoit qu'on a pas de serviette et qu'on va avoir les mains toutes collantes durant la fin du voyage !


--> Pendant que nous dégustons notre glaçe, non loin, l'écluse s'ouvre pour laisser les bateaux passer...


--> La file d'attente des automobilistes s'allongent mais les gens, civilisés et patients (sans doute sont-ils habitués pour la plupart si ce sont des habitants de la ville) coupent leur moteur, certains descendent de leur voiture pour aller discuter ou regarder les bateaux passer.




--> Au fond, on peut nettement voir le Mont Saint-Hilaire, une montagne que l'on a gravi l'été dernier.


--> Rick pris dans la lecture de son Histoire !


--> L'église de Chambly (commentaire qui ne sert à rien. Tout le monde aura bien sûr deviné de quoi il s'agit en regardant l'image !)


--> Ce monument m'intéresse peu à un détail près...


--> Bah oui, un peu de chauvinisme, ça ne fait pas de mal. Quoique, ce n'est pas tant ça mais plus l'idée de retrouver un peu de familier, un peu de chez soi, dans un pays étranger ! La maison n'est pas si loin l'espace d'un instant.


--> Et oui, et oui ! Encore une photo de Rick mais c'est mon blog et je me fais aussi plaisir ! ;-)


--> La photographe cyclope du dimanche vous montre son oeil.


--> Mon petit papa, voici le circuit où se joue la course de F1 au Canada, au Parc Jean Drapeau. Je ne sais pas si cette place est toujours d'actualité dans le championnat ceci dit.



--> Nous revoilà sur le fleuve Saint Laurent.






--> Une dernière photo sur le pont au retour avec derrière nous le port de Montréal.

A l'arrivée, nous sommes un peu fatigués mais contents de notre journée. J'espère vivement réitérer l'expérience au plus vite.

vendredi 22 mai 2009

Faire une virée à deux....

Faire une virée à deux en amoureux, faire une virée sur deux roues, faire une virée entre deux villes... Le nombre est lâché, il nous faut au moins ça pour bien avancer avec nos vélos. Pendant que Montréal se passionne pour l'arrivée du Bixi* et convie ses habitants à poser leurs fesses sur ses selles flambants neuves, Rick décide de s'acheter un vélo et Cynthia me prête généreusement le sien. Il y a bien longtemps que je n'avais pas senti le vent sur mon visage au rythme tranquille et défilant d'une bicyclette...
Pour nous échauffer tranquillement et inaugurer nos balades à vélo, nous avons été nous promener dimanche sur le bord du fleuve Saint Laurent jusqu'à Dorval puis nous sommes revenus par le Boulevard de la Verendrye. Cela nous a pris 3h. Fort agréable malgré le vent dans la figure à l'aller. Nous l'avons bien mieux apprécié une fois dans le dos au retour !
Le fleuve Saint Laurent est déjà une étendue d'eau aussi impressionnante à voir que magnifique. Rick m'a précisé que c'était l'un des fleuves les plus importants en Amérique du Nord. Et selon ce que j'ai pu lire sur internet, il serait long d'environ 1000kms et représenterait à lui tout seul 25% des réserves mondiales en eau douce.



--> Ces photos ne sont pas les miennes. Malheureusement, prendre mon appareil photo n'est pas un automatisme ancré dans ma mémoire. Mais promis, la prochaine fois, je tâcherai d'y penser !


--> Une carte de piste cyclable de Montréal qui montre notre trajet pour donner une petite idée à ceux qui se demandent bien de quoi je parle un peu plus haut !

... Ok, vraiment une toute petite idée parce-qu'on ne voit vraiment rien. Mais pour ceux qui sont intéressés à y voir plus clair, voici la carte de la piste cyclable de Montréal --> ici

On y a pris goût. Vraiment goût. Si bien que le jour d'après, nous enfourchions à nouveau nos vélos pour une heure et demi de balade, cette fois-ci orientée vers le Canal Lachine. De même, hier, après le travail, l'air était si doux et ensoleillé que nous ne nous sommes pas fait prier pour user du pneu sur le bitume 2 bonnes heures. Etant généralement à l'appartement vers 17h, c'est toujours comme un second après midi qui commence. Quoi de mieux que de se promener dehors par ce temps pour profiter de ce moment. Nous avons d'ailleurs croisé Franck avec une de ses amies à roller. Le beau temps fait sortir les gens de chez eux.
A l'heure où je vous écris, nous sommes en weekend et nous prévoyons demain d'aller jusqu'à Chambly, une sympathique petite ville à presque 40 kms de là. Et si tout se passe bien, et quand nos ch'tites gambettes seront prêtes, nous envisagerons même d'aller jusqu'à Sherbrooke chez les parents de Rick, Roland et Huguette. Oui oui, il est toujours question de vélo !
Bref, qui sait, un jour.... Le Canada à vélo. Soyons fous dans la vie !

--> A défaut d'avoir eu mon appareil photo lors de nos p'tits trips à vélo, je l'ai eu en rentrant. Je peux donc vous montrer mon charmant et séduisant accompagnateur dans toutes mes balades décrites plus haut. Et on se demande pourquoi j'aime autant le vélo.... Un ange cet homme !!



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*Si je vous dit Vélib à Paris, VéloStan à Nancy ou encore Vélo+ à Orléans, vous savez de quoi je parle. La vague n'est pas toute nouvelle en France et c'est une initiative qui a déjà séduit la plupart des habitants et utilisateurs. Ce mouvement vient de faire son apparition à Montréal sous le nom de Bixi. Tout de même un peu plus cher qu'en France, un premier succès se fait néanmoins sentir.

mardi 12 mai 2009

Le sentiment d'intégration ou l'art de se mélanger à la couleur locale : 2°) Vie Pratique

On commence à se sentir Montréalais quand :
- On a assimilé le principe de faire la queue à un arrêt d'autobus et qu'on le met en pratique.
- On n'est plus étonné quand un(e) employé(é) de magasin nous demande "Comment ça va ?"


Notre bonne vieille France se rappelle à nous quand
:
- Un rendez-vous nous indique que le lieu de rencontre est au 3eme étage d'un immeuble et que l'on galère à trouver notre interlocuteur en oubliant que le 3eme étage, pour les québécois, ça équivaut à notre 2eme étage "français" (Notre rez-de-chaussé étant considéré comme le premier étage ici).
- On se mélange toujours les pinceaux entre les euros/centimes et les dollars/cents. "Oh attends Rick, j'ai de la monnaie. Je dois avoir 10 centimes !", Là on ne comprend l'erreur que lorsqu'on entend un petit rire qui s'échappe et qu'on relève la tête pour voir un p'tit sourire sur le visage du vendeur et de Rick !

vendredi 8 mai 2009

Le sentiment d'intégration ou l'art de se mélanger à la couleur locale : 1°) Le hockey .... La preuve par l'image

... Hier, les Red Wings de Détroit contre les Ducks d'Anaheim. Rick m'avait bien prévenu. Il regarderait ce match important qui réunit de très bons joueurs (ça ça veut dire spectacle garanti). Pour l'occasion, Franck est venu et il a rapporté de quoi me vêtir... OH un beau "chandail" de l'équipe de Détroit ! Et oui, le temps d'une soirée, je suis une fan des Red Wings.

Comme on peut le voir sur cette photo, je fais bien acte de présence au milieu de mes deux charmants hommes. Ce que la photo ne raconte pas, c'est que j'ai passé 3/4 du temps à dormir devant le jeu. La dormeuse ne faillit pas à sa réputation, même devant un match dont on annonce qu'il sera excitant !

lundi 4 mai 2009

Le derrière de Montréal

Personne n'aime particulièrement aller reluquer à l'air vif le derrière de ces congénères, surtout quand ce derrière s'avère sale et d'un odorat peu chatoyant au nez. Pour les besoins d'un tournage de Bande-annonce pour l'association Kino, je m'y suis aventurée, en repérages, dans un espace cependant beaucoup plus grand mais ô combien tout aussi vivant : Le derrière de Montréal.

Ce que l'image ne peut reproduire, mon nez le garde en mémoire. Fort heureusement, l'odeur ne s'immisce pas dans toutes les petites ruelles de la ville que j'ai pu photographié. Ceci dit, le but annonçait bien la couleur de l'odeur : Trouver une ruelle glauque et sale. Une façon de faire du tourisme un peu autrement...