samedi 27 mars 2010

La quête d'un nid douillet.... au bout du chemin, la réponse !

Un petite bicoque, une chaumière, une maisonnée, un nid douillet, un petit cocon,... Il y a mille et une expressions pour qualifier un chez soi que l'on souhaite confortable, chaleureux et accueillant.
Il nous a fallu beaucoup d'attente (du moins ce qui nous a semblé une éternité pour Rick et moi) pour enfin signer le bail d'un appartement !
C'est donc officiel ! Rick et moi quittons notre appartement de la rue Jolicoeur que nous partagions avec Dave, notre sympathique colocataire, pour nous installer en couple sur le boulevard Lasalle à Verdun, à la mi juin.
Proche du fleuve Saint Laurent et des pistes cyclables, l'appartement est bien situé d'autant qu'il est tout proche de chez Cyn et Sébastien. Un bel atout pour Rick qui n'aime pas vivre éloigné de sa soeur (autant que sa soeur n'aime pas vivre loin de lui !). Il est plutôt grand et je songe déjà au plaisir d'y accueillir ma famille lorsqu'elle me rendra visite sans nous sentir à l'étroit !

Nous sommes impatients d'emménager et je pense déjà à toute la décoration que nous allons pouvoir entreprendre. Il y a longtemps que j'attendais de m'investir dans un appartement et voilà l'occasion venu !

samedi 20 mars 2010

Une jolie p'tite publicité...


Oui c'est une publicité mais quand même, cela n'empêche pas d'apprécier la qualité de ce clip qui nous offre une idée originale et de belles images. Une célèbre marque de jus d'orange apporte le soleil (littéralement avec un ballon de lumière et symboliquement grâce au jus d'orange) dans la vie des habitants d'Inuvik, une ville du Nord Ouest du Canada, qui plus de 50 jours par an durant l'hiver vivent dans l'obscurité.

Cette publicité est accompagnée de la merveilleuse voix de Patrick Watson, un chanteur et compositeur montréalais que j'ai découvert au Festival International de Jazz l'an dernier.

vendredi 19 mars 2010

On s'emmèle de bonheur dans la laine de "Tricot Machine"


Il fallait bien un article pour parler du dernier clip du groupe musical québécois "Tricot machine" ! 3min26 de bonheur dans un univers enfantin et coloré où la laine est évidemment un matériau indispensable à la vie !
Je tiens à féliciter le réalisateur Patrick Péris pour le développement ainsi que la conception de cette idée (sans oublier toute l'équipe derrière lui). C'est un pur bonheur et ça passe en boucle sur mon ordinateur. On prend autant de plaisir que semble en avoir Catherine et Mathieu dans le clip !

Comme il a fallu pas mal de laine pour faire le chat géant, j'ai été réquisitionnée pour passer quelques soirées à en couper ! Il y a donc un peu de moi dans ce clip ;-)

---> Défier les rites - Tricot Machine

lundi 8 mars 2010

SOS recherche appartement à Montréal : Déchiffrage des codes

Rechercher un appartement à Montréal, c'est avant tout savoir déchiffrer une annonce qui n'a rien de semblable avec une annonce en France. Pour commencer ses démarches, il faut donc avoir quelques notions en tête....

I - SOS déchiffrage des codes

1°) La superficie d'un appartement :
Alors qu'en France, on définit la superficie d'un logement en terme de mètre carré, les annonces au Canada n'indiquent jamais cette caractéristique et spécifient seulement le nombre de pièces en indiquant parfois si c'est grand ou petit . Par exemple : un grand 4 1/2 ou un petit 5 1/2
Deux éléments à savoir en plus à ce sujet :
- La notation "1/2" représente la salle de bain
- Au Canada, il y a des pièces (salon ou chambre) dites "doubles", c'est-à-dire deux pièces qui ne sont pas fermées par des portes ni vraiment délimitées par des murs. Il s'agit donc d'une seule et grande pièce mais comptée comme deux.
Certaines annoncent signalent que la pièce double peut être fermée avec des portes françaises.

Ainsi, si vous lisez une annonce pour un 5 1/2 par exemple, l'appartement peut se présenter sous divers aspects. Cela peut-être :
- Une salle de bain (le fameux "1/2"), une cuisine, deux chambres et un salon double
ou bien
- Une salle de bain, une cuisine, trois chambres et un salon
etc...

Si vous cherchez quelque chose de spécifique (par exemple, vous voulez absolument un salon double), n'hésitez pas à appeler pour avoir plus d'informations concernant l'agencement des pièces.

Si vous chercher un studio, cela correspond à un 1 1/2, autrement dit, la salle de bain ainsi qu'une grande pièce comprenant la cuisine, l'espace salon et la chambre à coucher.

2°) Entrée laveuse/sécheuse :
Dans les annonces, vous lirez souvent "entrée laveuse/sécheuse". Pour ceux dont ces termes n'évoqueraient rien, il s'agit du lave-linge et du sèche-linge. Cel signifie qu'il y a une entrée possible pour raccorder ces deux meubles électro-ménagers.
Attention, certaines annoncent indiquent "entrée laveuse seulement". Vous pourrez donc avoir un lave linge dans votre logement mais pas de sèche-linge. Toutefois, il existe des logements qui, sur leur balcon, ont des fils de fer suspendus avec un système de poulis pour pouvoir étendre son linge. Très pratique l'été... un peu moins en hiver !

3°) Les animaux :
les annonces spécifient parfois "pas d'animaux". Cependant, si vous possédez un chat, n'hésitez pas à appeler quand même le propriétaire pour demander si cela pose un souci car souvent c'est un animal qui est toléré. Ce qui est plus difficile, ce sont surtout les chiens car ils sont plus susceptibles de faire du bruit et de faire leurs besoins sur le balcon. Ce qui peut rebuter un propriétaire.

4°) L'eau et l'électricité :
Bien souvent, le prix affiché dans une annonce ne comprend ni l'eau ni l'électricité/chauffage. Toutefois, dans le cas contraire, le prix du loyer peut comprendre l'électricité.
Le prix de l'eau est assez peu élevé au Canada (et oui, c'est le pays qui possède le plus de lacs au Monde !) et souvent c'est le propriétaire qui en prend la charge.

5°) Enquête de crédits et références :
La mention "enquête de crédits et références" signifie que le propriétaire d'un logement que vous visitez peut exiger des références d'anciens et actuels propriétaires et également faire une enquête pour connaitre l'état de vos crédits bancaires. Comme cette dernière procédure n'est pas gratuite pour lui, il peut vous demander une caution d'environ 20$ qu'il vous remboursera s'il ne retient pas votre candidature ou s'il vous retient. Il ne vous la redonne pas s'il accepte votre candidature mais que finalement vous la déclinez. Cependant, cette demande de caution n'est pas une pratique courante.

6°) Les annonce en anglais :
Qui dit Montréal dit billinguisme ! Beaucoup d'annonces sont écrites dans les deux langues, français et anglais. Parfois aussi seulement en français ou seulement en anglais. Si vous ne maitrisez pas l'anglais, ne paniquez pas, ça s'apprend vite ! En attendant, voici quelques termes à connaitre :
- the rent : la location
- freshly/recently renovated : fraichement/récemment rénové
- close to/near : près de
- bright : lumineux
- sunny : ensoleillé
- clean : propre
- quiet : calme
- (very) nice : (très) beau
- washer/dryer outlet : entrée laveuse/sécheuse
- dishwasher : lave vaisselle
- stove : cuisinière
- fridge : réfrigérateur
- balcony : Balcon
- (high) ceilings : (hauts) plafonds
- hardwood floors : Planchers de bois franc
- heated/non chauffé : chauffé/non chauffé
- top of the floor : au dernier étage de l'immeuble
- semi-basement : semi sous-sol
- neighbours : voisins
- no pets : pas d'animaux
- Available from : disponible à partir de


II - En vrac : Petites choses à garder l'esprit...

1°) Le déménagement du 1er juillet, une particularité montréalaise :
A Montréal, tous les baux commencent et se terminent au 1er Juillet. Ce qui explique l'envahissement des rues par des camions de déménagement et des meubles qui jonchent les trottoirs ce jour-là. C'est une particularité typiquement montréalaise ! (Il existe un film (pas très bon toutefois) qui s'appelle "Premier Juillet", de Philippe Gagnon et qui évoque ce fait social).
Ca n'a pas que des avantages. Réserver un camion pour ce jour-là vous en coûtera presque jusqu'à 4 fois le tarif habituel. Et oui, c'est la loi de l'offre et la demande !
Tous les locataires doivent donc donner leur préavis de départ fin mars à leur propriétaire ou confirmer une nouvelle année dans le logement.
Il est possible de "casser" son bail en essayant de retrouver repreneur. Si personne ne le reprend, vous devrez évidemment verser tous les loyers jusqu'au 1er juillet de l'année en cours.

2°) La recherche du logement :
Il existe différentes façons de trouver des annonces de logements :
- Les journaux locaux
- Les sites internets ( kijiji et Craiglist sont les plus importants)
http://montreal.kijiji.ca/
http://montreal.fr.craigslist.ca/
- Les promenades dans la ville
La 3e option ne doit pas être négligée si vous avez le temps. Elle est importante car elle présente des intérêts que n'ont pas les deux autres. Se promener dans un quartier permet de voir les annonces accrochées aux balcons ou aux fenêtres des logements et certaines d'entre elles (peut-être même une majorité) ne sont pas publiées dans les journaux ni sur internet. En plus d'avoir le plaisir de la balade, cela vous offre la possibilité d'avoir une première approche d'un quartier et d'en saisir l'atmosphère.

3°) L'application :
Si lors d'une visite, le logement vous plait, le propriétaire vous fera remplir une demande d'application, autrement dit, un formulaire indiquant des informations précises afin de procéder ensuite à des vérifications.
Il vous sera naturellement demandé votre identité, votre adresse actuelle, votre NAS (Numéro d'Assuré Social) et également :
- le nom et le numéro de téléphone du propriétaire de votre logement actuel
- La durée de votre bail (depuis combien de temps vous êtes dans votre logement actuel ?)
- Votre emploi, la position que vous occupez et la durée.
- Le nom ainsi que le numéro de téléphone de votre superviseur(se)
- Votre salaire ainsi que le nombre d'heures travaillés
- Références bancaire (Banque, adresse, numéro de compte)

Si vous avez un conjoint, il vous sera demandé (généralement sur la même feuille), son identité ainsi que son emploi (position occupée, salaire, superviseur(se)).

Il peut vous être demandé, à part, les noms et numéros de téléphone de vos anciens propiétaires.

4°) Quelques informations importantes :
-Si vous voyez la nomination "hydro" dans une annonce, il s'agit de l'électricité.
- Si une annonce spécifie qu'un logement se trouve au premier étage, cela veut dire pour un français qu'il se situe au rez-de-chaussé. Effectivement, au Canada, le terme "rez-de-chaussé" n'existe pas vraiment. On part du 1er étage.
- Il n'y a pas d'état des lieux lors de la prise de son logement.
- Le prix des loyers dépend du quartier où l'on se trouve. Les quartiers les plus chers semblent être : Westmount, Outremont, Jean Talon et le Plateau Mont-Royal. Et les quartiers les moins dispendieux : Hochelaga et Verdun.
- Lors de la signature du bail, le propriétaire pourra, dans certains cas, vous demander un dépôt de sécurité qui équivaut à 1 ou 2 mois de loyer, qu'il vous remettra en fin de bail l'année suivante sous forme de déduction du dernier ou des deux derniers loyers. Cela permet de faire face en cas d'imprévu si le(s) locataire(s) s'en vont sans payer le loyer par exemple. C'est donc une sécurité prise par le propriétaire.

5°) Une règle d'or : Un proprio dispo !
Que ce soit au Canada ou en France, il faut toujours penser à une règle d'Or : La disponibilité de votre propriétaire. C'est important en cas de pépins ou pour obtenir quelconque information sur l'appartement.
Evitez les propriétaires qui habitent hors du pays ! Oui j'en fais l'expérience et ce n'est absolument pas concluant !


Pour clore cet article sur la recherche d'appartement, si vous avez le temps de rechercher un logement, prenez le ! Plus vous recherchez, plus vous vous baladez dans les rues et plus votre recherche s'affinent.
Pour ma part, mes recherches se concentrent sur Verdun. Au départ, c'était lié à une demande de Rick pour se rapprocher de sa soeur mais j'ai appris à aimer ce quartier. Sans compter que les loyers sont moins chers que dans d'autres endroits, Verdun est au bord du fleuve Saint Laurent où l'on peut se promener, faire du roller, du vélo grace aux pistes cyclables. C'est un endroit tranquille sans trop de trafic et de passage touristique comme sur des axes plus fréquentés à l'instar du Plateau Mont Royal. Il y a des boutiques et restos sympas comme le salon de thé "Chat Noir" et "le Nu'art Café". J'apprécie l'atmosphère populaire qui s'en dégage.

Au niveau des logements, j'aime retrouver un peu de l'architecture québécoise comme les escaliers extérieurs en colimaçon ou les salons doubles avec des piliers en bois de chaque côté.


Actuellement, Rick et moi sommes en recherche d'appartements et nous avons tout de même hâte que cette recherche porte ses fruits et qu'elle finisse enfin car cela réprésente pour nous beaucoup d'énergie et également du stress. Affaire à suivre...

Brève de comptoir au bureau des pleurs : Le métro de Montréal

Lorsque la réunion prend fin en ce début d'après midi, je ne songe qu'à une seule chose : retrouver le confort de mon canapé. Pensant que cela n'aurait duré que 2 petites heures, il était cruellement temps d'assouvir l'appétit féroce que mon ventre avait développé au cours de ces 3h d'échanges d'idées. Le métro n'est pas loin. Une chance ! Me voilà engouffrée dans celui-ci, ma carte Opus passée au tourniquet, l'escalier dévalé tranquillement, je me trouve un petit trou où attendre l'arrivée d'un wagon.... C'est étrange... Perdue dans mes pensées, je n'y avais sans doute pas prêté attention mais le quai me parait plutôt bondé. Mmmhh, il est 13h passé, ce n'est peut-être qu'habituel dans le quartier Jean Talon où je me trouve présentement. Soudainement, une voix entre dans mes pensées et m'en extirpe pour attirer mon attention sur elle. Sous ses faux airs gentils et calmes, cette voix, je ne l'aime pas. Elle n'annonce jamais rien de bon du genre "aujourd'hui, le métro est gratuit !" ou "La blague du jour : Vous savez ce qu'est un canif ??? Un p'tit fien !".... Non non non non non ! Jamais rien de bon ! Je m'attend au pire et j'anticipe psychologiquement pour me la jouer cool et relax et ainsi éviter de sortir de mes gongs ! Pourtant, le mot est lâché : "Putain, c'est pas vrai ! encore !".... Oups, je m'excuse auprès des oreilles chastes. La vulgarité ne prévient pas toujours son entrée fracassante !... Cette gentille et calme voit annonçait qu'il y avait un problème sur la ligne orange, de Montmorency jusqu'à Berri Uqam et que le réseau entre les deux arrêts était momentanément interrompu. Et vous savez ce qui est le plus drôle ? C'est que j'étais pile poil sur ce parcours là du métro ! Moi qui vais rarement dans ce coin-ci pourtant !....
Sous mes lèvres pinçantes qui retient un grognement (restons civilisés tout de même !), mes dents testent leur résistance. L'annonce raidit un instant tout mon corps mais mon cerveau le remet rapidement en marche pour organiser un plan de secours. Une seule option : Le bus.
Je me renseigne auprès du point info. Ligne 31 direction sud sur la rue St Denis. Arrivée à la fil d'attente du bus, je demande à la jeune fille devant moi si le bus va bien vers la station Berri Uqam. "Oui !", me répond-elle. 5 minutes et quelques secondes plus tard, le bus arrive. Soulagement.... Du moins, c'est ce que je pense ! En réalité, la demoiselle devant moi parle au chauffeur en montant et me fait volte-face "Ce n'est pas celui-là désolée !".... Ce n'est pas grave, nous avons juste reçu une mauvaise indication toutes les deux. Le chauffeur lui ayant indiqué le bus 30, nous marchons d'un pas rapide à notre nouveau point d'arrêt de bus tout en jasant. Je lui glisse un "J'ai remarqué qu'ici le métro a souvent des problèmes de panne. C'est quand même assez étonnant pour un si petit réseau. A Paris, le réseau est très important et il est rare qu'il ait des pannes. Les seules pannes à vrai dire, ce sont les grèves mais ce n'est pas du quotidien !".
C'est alors que ma chère voisine de fil d'attente de bus réplique "ah oui mais tu sais, le métro est vieux !". Arrêt sur image. Retour en arrière. Lecture. "Ah oui mais tu sais, le métro est vieux !". Arrêt sur image. Que dire quand nous n'avons pas les connaissances adéquates pour répondre. Je me contente d'un acquiescement mêlé d'un sous entendu dubidatif : "MMhhh, mouais."
Une fois rentrée à la maison, je fais quelques recherches rapides, non pas que je veuille m'obstiner mais plutôt pour que la prochaine fois qu'on excuse les pannes du métro montréalais en prétextant le motif du temps, je puisse déclarer ce qui suit. Le métro montréalais est en marche depuis 1966 et il compte 4 lignes. Le métro parisien est en marche depuis 1900-1901, il possède 16 lignes et il fait voyager plus de 3 millions de personne par jour. Alors j'aimerais avoir une meilleure excuse !
Attention, je ne cherche pas là un conflit franco-québécois à s'en gifler de mots pour savoir qui sera le meilleur ! Je souhaite juste m'exprimer à ce sujet en ajoutant que lorsqu'on paye un service public, qui plus est un tarif un peu cher, on a le droit de demander un service correct. Or, il y a des pannes toutes les semaines. Et oui ! Il fallait au moins une française pour râler ! Nous sommes réputés pour ça et ce n'est pas un mythe !

EDIT : Mon beau québécois a qui j'ai parlé de cet article m'a expliqué que certaines pannes du métro étaient dû à la rudesse de l'hiver. Ce qui m'invite à être alors plus clémente. Ceci étant dit, j'ai pu constaté que celles-ci n'arrivent pas seulement l'hiver. Quoi ? Mais non je ne râle pas ! Je constate !

vendredi 5 mars 2010

Du temps pour ceux qu'on aime - Idées Brico -

Avec un espace rien qu'à moi dans un coin de l'appartement (une attention de la part de Cynthia, Huguette et Roland concoctée en secret durant mon séjour en France avec Rick en septembre 2009), j'ai beaucoup de plaisir à fabriquer des p'tits bricolages à offrir. En voici quelques uns :

Un Carnet de voyage pour Rick à l'occasion de notre voyage
en France en septembre 2009

---> Le titre est une référence à Google Earth qui Rick utilise souvent pour partir à la découverte de contrées lointaines en restant dans le confort de sa chambre !




Une carte anniversaire pour Huguette,
la mère de Richard



La vie à poils.....

Lorsque vous avez des animaux à la maison, vous devez accepter un principe de base dans votre vie : Que les poils de vos chers et tendres compagnons ne vous quitteront jamais. Sur votre canapé, sur vos vêtements (même après un bon lavage en machine !) et parfois même dans les recoins de votre bouche (si bien qu'un jour, vous vous retrouvez à cracher vous aussi une boule de poils !).

Plutôt agaçant n'est-ce pas ? ... Mais quand vous partez loin et que ces compagnons vous manquent, vous commencez à aimer les derniers poils qui font de la résistance sur vos vêtements.
Dans la maison familiale, les animaux prenaient tellement d'énergie et de place que lorsque je suis arrivée à Montréal, la présence d'un animal m'a énormément manqué. La venue de Mia fut donc un véritable bonheur dans ma vie ainsi que celle de Rick.

Voilà juste un petit texte prétexte pour penser à ma joyeuse tribu loufoque à poils qui me manque beaucoup.
---> Agathe charme totalement la caméra. Douce, très fidèle.. et collante !

---> Sa soeur Téquila... Cette photo en contre plongée nous dévoile son sourire plutôt sournois et "Evil" mais en réalité, c'est une chatte douce et un peu sauvage.
---> Voici la belle Téquila sous un plus beau jour !

---> Léo, un chat un peu agressif mais qui, au fond, donne beaucoup de tendresse. Il cherche un peu la bagarre avec les deux chattes mais il est certain qu'il aimerait se faire accepter d'elles et pouvoir vivre plus proche à leurs côtés.

---> Celle qui cache le bout de son nez est Olana, une femelle Bull Terrier. Malheureusement, il est avéré que les bull terriers blancs ont plus de problèmes de peaux que les autres. Malgré tout, elle semble heureuse et est très gentille (attention tout de même quand la nourriture arrive jusque dans ses narines. Elle pourrait montrer les crocs aux autres chiens pour défendre sa part.)

---> Cette photo me fait rire ! Barney, un mâle whippet un peu jaloux, très dynamique, qui aime courir et faire le foufou. Il aime aussi être auprès de son maître (qui l'appelle aussi affectueusement "Bobby" ou "Bambi") sur le canapé, au chaud sous les couvertures.
---> Une petite dernière qui n'est pas à la maison mais chez mon frère et qui vient d'être adoptée il y a un mois. Derrière ce beau maquillage des yeux...
---> ... se cache une seconde bullette (blanche aussi ! Oh bah ça alors !!) qui répond au nom de Mystik !... Mystic ? Mistic ?.... Bref, très gentille chienne encore un peu indisciplinée !

Quand Mia apprend à dompter le fil de l'eau...

Je n'ai pas résisté... Mon appareil photo n'était pas loin et notre Mia est si belle que c'est un plaisir de la prendre en photo pendant qu'elle joue avec un filet d'eau... Je la préfère comme ça plutôt que de la voir entrain de dévorer le dossier de ma chaise en osier !

Vous êtes intéressés par le hockey mais vous n'en connaissez pas les règles ?

On en parle beaucoup mais tout le monde ne connait pas les règles de hockey. Je profite donc d'avoir fait un petit guide sur l'univers québécois pour mon frère et mon père pour livrer un petit texte qui vous éclairera sur les bases de ce sport national. Il a été écrit par un amoureux de la "puck" et du baton, mon bel homme Rick.

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Les principes de base
2 équipes s’affrontent et le gagnant est déterminé par celui qui marque le plus de buts, pendant 3 périodes de 20 minutes.
Six joueurs de chaque équipe sur la glace; 1 gardien de but, 2 défenseurs et 3 attaquants. Contrairement au football, toutes les équipes jouent avec la même formation. Les remplacements de joueurs sont fréquents, pendant le jeu et durant les arrêts, chaque joueur jouant environ une minute à chaque sortie.
Le jeu physique est permis au hockey sur glace. Il est toutefois interdit de frapper l’adversaire avec son coude, de l’accrocher ou de le trébucher, avec ou sans bâton. Chaque pénalité est de deux, cinq ou dix minutes et est servie par le joueur puni. Pendant cette période, l’équipe joue avec un joueur en moins.
À chaque arrêt de jeu (pénalité, but, hors-jeu, etc.) il y a mise en jeu, l’équivalent d’un entre-deux au foot.
Le hors-jeu est également une partie importante du jeu et le principe de base est similaire à celui du foot sauf qu’au hockey, la ligne bleue sert de ligne de hors-jeu et non le dernier défenseur. Un joueur ne peut traverser la ligne bleue adverse avant la rondelle.
Le dégagement refusé est une interdiction de lancer la rondelle dans le fond de la zone adverse avant d’avoir traversé le milieu de la patinoire.

La patinoire et les accessoires
La patinoire est séparée en trois parties; la zone défensive, la zone neutre et la zone offensive. Ces trois zones sont séparées par les deux lignes bleues. Dans chaque zone défensive on retrouve le but, qui mesure 1,83m par 1,22m. La rondelle est un disque en caoutchouc de 2,54cm d’épaisseur et 7,62cm de diamètre; certains lancers peuvent la propulser à 150 km/h.



Chaque joueur possède un bâton d’une longueur de 1,63m avec à l’extrémité une palette de 32cm. Avec les nouvelles technologies, ces bâtons sont maintenant fabriqués à partir de matériaux composés (graphite, fibre de carbone) remplacant les bâtons de bois.

Histoire
Les historiens ne s’entendent pas tout à fait sur les origines du sport; les deux options pour la ville hôte du premier match de l’histoire est Halifax et Kingston, deux villes canadiennes. Peu importe l’endroit, on sait que les débuts du hockey se fait à la fin du XIXe siècle et qu’il a été fortement influencé par le sport amérindien de la crosse.

Plusieurs changements se font au sport pendant les années qui ont suivi et la version du hockey que l’on connait maintenant remonte au début du XXe siècle. C’est aussi à cette époque que la LNH (Ligue Nationale de Hockey) voit le jour, comprenant six équipes; les Canadiens de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Red Wings de Détroit, les Bruins de Boston, les Rangers de New York et les Blackhawks de Chicago.

Parmi ces équipes, Montréal est celle qui a gagné le plus souvent le championnat, la Coupe Stanley. Depuis 1915-16, Montréal a remporté 24 fois le trophée.

À partir des années 60, la ligue ajoute des équipes et à ce jour, on compte 30 équipes, 6 canadiennes et 24 américaines. Elle est la plus importante au monde et attire les meilleurs joueurs du monde.

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Dernier petit mot… Quand vous avez la chance d’écouter un match de hockey sur la chaine télévisée québécoise RDS, le show n’est pas seulement dans vos yeux à regarder la glace se rider et fendre sous les patins des joueurs. Elle est aussi dans vos oreilles avec la voix des présentateurs, spécialement un en particulier. Il s’agit de Joël Bouchard, qui aime manier la langue avec un certain style très… personnel ! Vraiment personnel !

- Le hockey, c’est 90% mental, 10% dans la tête.
- Les gars y vont comprendre qu’ils ne peuvent pas revenir comme ça en « cliquant » des doigts !
- C’t’important d’être penché, d’être inclinaisé.
- Tu ne peux pas être un défenseur défensif pourri défensivement.
- Dans le fond, Laraque est comme Wayne Gretzky… mais complètement différent.
- On a essayé de sauver les dégats.
- L’être humain c’est super…
- Là, on se contera pas de cachettes…
- Il l’a eu tout cuit sur un plateau d’argent.
- … c’est un gars qui est contagieux à être avec.
- Y a rien de parfait dans le hockey. Ça se joue sur la glace.
- J’aimerais ça pouvoir dire quelque chose de plus intelligent, mais… chu pas vraiment capable…

Mini web-série sur l'immigration au Canada


"J'adopte un pays" est une mini web-série documentaire diffusée sur le site Tou.tv. Au fil des épisodes (d'une durée comprise entre 8 et 9 minutes chacun), nous suivons Valéria et Patrick, un couple originaire de Sao Paulo au Brésil, dans leurs aventures d'immigrants au Canada, à Montréal. Les adieux fragiles avec la famille, la première expérience de l'avion, la découverte de la ville, l'apprentissage du français, la recherche d'emploi, le manque de la famille et le mal du pays, les différences culturelles, l'espoir et l'attente d'une vie meilleure... Le couple nous livre les joies, les surprises mais aussi les difficultés auxquelles ils font face et qui rappellent quelques souvenirs vécus par tout immigrant. J'avoue avoir senti mes yeux chauds et humides durant les deux premiers épisodes au moment de la séparation du couple avec leur famille.

Divertissant, sympathique et touchant, si cette expérience humaine pique votre curiosité, voici le lien pour visionner la première saison composée de 40 épisodes : http://www.tou.tv/j-adopte-un-pays

mercredi 3 mars 2010

Des bonbons à la tire Sainte Catherine.... histoire de se sucrer le bec !

Les bonbons à la tire Sainte Catherine ne sont pas qu'appréciables pour les bouches gourmandes. Ils représentent aussi l'empreinte de l'Histoire québécoise en illustrant une tradition religieuse qui remonte au Moyen-Âge.
Le jour du 25 Novembre, tous les jeunes filles qui n'étaient pas encore (!!) mariées, alors appelées "catherinettes" comme en France, allaient déposer des coiffes ou des chapeaux sur la statue de Sainte Catherine, jeune martyre ayant, en 307, refusée de se marier à un empereur car dévouée au Christ et devenue alors la patronne des jeunes filles à marier. Ainsi, ces demoiselles, par leur geste, priaient la Sainte de leur offrir un bon mari.
Vous vous demandez toujours "Mais pourquoi les bonbons ?". Justement, j'y viens. Ce même jour, nos catherinettes, à qui ça ne semble pas suffir de prier leur sainte patronne, confectionnaient ces petites sucreries afin de les offrir aux hommes célibataires des environs et ainsi démontrer leurs talents culinaires dans l'espoir de les impressionner.

Heureusement aujourd'hui, du moins je l'espère fortement, la priorité des jeunes filles n'est pas de se trouver un bon mari. On se marie de plus en plus tard d'ailleurs ou pas du tout (oui ça aussi, ça existe !). La catherinette n'est plus stigmatisée mais le 25 novembre est toujours une occasion de se moquer gentiment des demoiselles qui ne sont pas encore "casées".

N'étant pas une catherinette, j'ai tout de même décidé de défier la tradition en offrant à chaque membre de ma famille un petit ballotin de bonbons et ainsi démontrer mes talents culinaires dans l'espoir de les impressionner ;-) Je blague évidemment... quoique... il y a un peu de cela. Ma famille riait parfois gentiment de moi car je nétais et ne suis toujours pas très douée pour la cuisine !

Pour les gourmands qui trépigne d'impatience et dont les babines ont déjà causé un raz de marée sur le sol, voici la recette (une recette assez simple mais qui demande une précision surtout dans le temps de cuisson)

Ingrédients :
250 ml (1 tasse) de sucre
250 ml (1 tasse) de cassonade
125 ml (1/2 tasse) de sirop de maïs
125 ml (1/2 tasse) de mélasse
125 ml (1/2 tasse) d’eau
15 ml (1 c. à soupe) de vinaigre blanc
60 ml (1/4 tasse) de beurre salé
2,5 ml (1/2 c. à thé) de bicarbonate de soude
72 carrés de papier ciré de 10 cm (4 po)

Préparation :
1 .Beurrer généreusement un grand plat en pyrex d’environ 33 X 23 cm (13 X 9 po). Tapisser une plaque à biscuits de papier ciré. Réserver.
2 .Dans une casserole, porter à ébullition le sucre, la cassonade, le sirop de maïs, la mélasse, l’eau, le vinaigre et le beurre. Cuire à feu moyen jusqu’à ce que le thermomètre à bonbons indique 126 °C (260 °F). Retirer du feu, ajouter le bicarbonate et mélanger à la cuillère de bois juste assez pour l’incorporer. Verser dans le plat en pyrex et laisser tiédir environ 15 minutes. La tire doit être encore tiède, mais pas brûlante.
3 .Lorsque la préparation a assez tiédi pour être manipulée, se beurrer les mains et l’étirer, replier en deux puis étirer de nouveau. Recommencer cette étape plusieurs fois jusqu’à ce que la tire pâlisse et devienne dorée, soit de 5 à 10 minutes.
4 .Couper la préparation en deux. Étirer, un morceau à la fois, en un ruban de 1 cm (1/2 po) de diamètre. À l’aide de ciseaux huilés, couper des bonbons de 2,5 cm (1 po) de longueur. Réserver sur la plaque le temps de les envelopper.
5 .Emballer chaque bonbon dans un carré de papier ciré.

La recette vient du site RicardoCuisine, Ricardo étant un animateur télévisé de cuisine très connu au Québec.

La partie amusante est le moment où il faut travailler la préparation avec ses mains à deux en lui faisant faire des tournicotis tournicotons comme si on pressait des draps mouillés après un lavage. Quand la recette n'est pas tout à fait réussi, il arrive ce qui nous est arrivé à Cynthia et moi : Une pâte qui nous colle entre les doigts ! Malgré tout, nous sommes la preuve qu'il est capable de faire des bonbons même si ce problème rencontré ne nous facilite guère la tâche. Elle ne la rend que plus amusante même !

Au final, cette recette est un bon moment de complicité pour un joli petit cadeau à offrir.