vendredi 17 septembre 2010

The Wilderness downtown : L'expérience


Dans le cadre de la promotion du single "We used to wait", très belle chanson du groupe canadien Arcade Fire, on peut découvrir un clip vidéo animé de manière plutôt originale. Brisant la convention du cadre unique pour s'éclater en plusieurs fenêtres, le procédé de ce clip offre ainsi au spectateur la possibilité d'une multiplicité de points de vue sur l'action. De même, il offre également une certaine interactivité en le faisant participer.
Pour mieux comprendre de quoi je parle, je vous invite à aller sur le site suivant : http://thewildernessdowntown.com/
Arrivé sur cette page, il vous faut télécharger Google Chrome. Indispensable pour apprécier l'expérience.
Ensuite, on vous demandera : "Enter the adress of the home where you grew up", soit "Entrez l'adresse de la maison dans laquelle vous avez grandi". Il se peut que malheureusement Street view ne possède pas (encore ?) d'images du lieu que vous avez inscrit comme c'est le cas pour moi. Cependant, cela n'entachera aucunement l'appréciation de l'expérience. Il suffit d'entrer une autre adresse vous étant familière. Après, calez vous bien dans votre fauteuil, dans votre chaise ou votre lit et laissez vous entrainer dans cette expérience visuelle et sonore qui embellira vos oreilles et amusera vos yeux. Votre ordinateur s'anime tout seul et le personnage du clip s'invite dans votre rue !

Quoi ? Je ne vous l'avais pas dit ?

En juin dernier, j'ai obtenu ma résidence permanente qui m'a ouvert à nouveau les portes du beau monde du travail au Canada. Depuis deux mois maintenant, je suis en fonction au sein des Films du 3 mars, un organisme à but non lucratif distributeur de films indépendants et d'auteurs pour lequel je faisais du bénévolat depuis le début du mois d'avril 2010. Cet emploi est subventionné par Emploi Québec (l'équivalent de l'ANPE en France) et par conséquent, son contrat dure seulement 6 mois. Belle équipe, belles œuvres, j'en profite d'autant plus que cela constitue mon tout premier job payé dans le domaine de l'audiovisuel. Oui oui enfin ! J'y suis arrivée même si cela n'est que temporaire.
J'en reparlerai plus longuement quand le soleil offrira un peu plus de clarté à mes yeux qui, pour le moment, souhaitent fermer boutique. En cet instant, pour eux, je suis comme le dernier client du magasin qui prend son temps avant de passer au comptoir. Je laisse donc ma plume ici avant qu'ils invoquent le dieu tout puissant Migraine !

Pour info, voici le site de mon organisme : www.f3m.ca

I will survive

Moi : "Quoi de neuf Docteur ?"

M'sieur Doc : "Mademoiselle, après diagnostic de votre état de santé, le verdict est sans appel. Vous êtes atteinte d'un des plus grands maux de ce siècle !"

Moi : "Euh... le H1N1 ?"

M'sieur Doc : "Non."

Moi : "La Dengue ?"

M'sieur Doc : "Non."

Moi : "Le chicoungounia ?"

M'sieur Doc : "Non."

Moi : "La vache folle ?"

M'sieur Doc : "Mais non voyons !"

Moi : "Bon euh... la varicelle peut-être ?"

M'sieur Doc : "....."
"Les poches sous les yeux, la perte de cheveux, le manque d'énergie...
Mademoiselle, la fatigue s'est emparée de votre corps et de votre esprit !"

Moi : "oh...."

M'sieur Doc : "Comment ça "oh" ?"

Moi : Bah je suis un peu déçue. C'est pas très tendance ni original.

M'sieur Doc : "....."

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Un petit texte humoristique pour illustrer ma présence plus rare à travers les ondes internétisées de mon blog à cause d'une fatigue qui a décidé de camper les lieux. J'ai depuis un moment entamé une sérieuse relation avec mon lit mais heureusement pour moi Rick ne semble pas jaloux !

mardi 7 septembre 2010

Le bruit du bâton sur le marbre

Au début du mois dernier, en août, j'ai vécu une fin de semaine placée sous le signe du Baseball, du Hot dog et du blé d'Inde avec le tournage d'un film à Pointe-aux-Trembles, aux abords de Montréal.

*PAUSE*

Le Blé d'Inde est plus communément appelé Epi de maïs en France. Sur le continent américain, il existe une tradition nommé l'Epluchette de blé d'Inde, activité qui consiste à éplucher l'épi de Maïs en l'enlevant de son enveloppe verte/jaune et à le faire cuire dans de l'eau bouillante pour ensuite le manger chaud avec du beurre. Pour les novices en la matière, je peux percevoir le son du rictus de votre grimace, mais c'est à essayer ! C'est plutôt bon mais vite gavant ! Je peine toujours à finir UN épi de maïs !

*MARCHE*

Le tournage a duré 3 jours dans une ambiance bon enfant et sous un beau soleil qui a également joué le jeu en nous faisant l'honneur de sa présence. Ce qui nous a permis de finir sans retard (pour cause possible d'intempéries) et ce fut fort apprécié.

Une quinzaine de jeunes âgés d'environ 10 à 12 ans s'étaient prêtés au jeu de la caméra et c'était à la fois divertissant et intéressant de les voir évoluer sur le terrain et, pour la plupart, à l'aise avec la caméra alors qu'ils n'en étaient qu'à leurs premiers babillements d'actorat !

Je n'ai pas beaucoup le temps de prendre de belles photos pendant les tournages. Mon appareil me sert surtout à faire de rapides prises de vue pour garder en mémoire des raccords. Je livre malgré tout ici quelques bonnes photos du tournage...






--> J'ai posé mes pieds sur le sable de Pointe-aux-Trembles ! Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité !

---> Dans quel plat jeter son nez ?


---> Au choix : Hot dogs...


---> Ou blé d'Inde ?

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, les hot dogs ainsi que les épis de Maïs nous ont presque accompagné à tous les repas !

--->Pendant une pause, certains courageux (j'en faisais partie !) sont allés au devant du marbre pour frapper la balle (ou tenter de frapper la balle pour certains).



---> L'équipe des Jets (les gentils !) va affronter les Cobras (les méchants !) en final du tournoi de Baseball des Pee-Wee.

---> Pour ça, ils vont recevoir l'aide inattendu du père d'un jeune de l'équipe qui veut prouver à sa femme qu'il serait meilleur que le coach actuel en prenant sa place. Ce qu'il fait après quelques brassements de bras dans l'air avec le coach qui s'en va en rochonnant dans les gradins !


Le film est surtout centré sur le dialogue entre le père du jeune joueur et sa femme, installés dans les gradins à regarder leur fiston chéri et son équipe se faire ratatiner sec la tête dans le sable.
Il ne reste plus qu'à attendre le visionnement du film pour découvrir cette comédie sans prétention (si ce n'est celle de faire un petit clin d'oeil aux films américains sur le baseball) et apprécier le travail de toute l'équipe tout en vérifiant secrètement si aucun raccord n'aurait été oublié ;-)