lundi 28 février 2011

Nuit Blanche dans les rues de Montréal...

Voilà quelques jours, La Nuit Blanche, organisée par la ville de Montréal, nous entraine Stéphanie et moi dans la fraîcheur d'une soirée hivernale. Des activités sont proposés et les musées sont ouverts (jusqu'à 1 ou 2h du matin) et gratuits.
Comme nous n'avons jamais passé le seuil de la porte du Planétarium, dans le quartier du Vieux-Montréal, nous décidons d'inaugurer nos pas sur ce sol céleste ensemble. Chanceuses que nous sommes, la file est courte devant l'entrée. Inspiration. Expiration. Et nous voilà déjà assises sur de confortables fauteuils rouges dans la grande salle de projection du Planétarium. Notre regard s'élève pour admirer le dôme dont le diamètre est de 22m. Plutôt impressionnant tout autant que la machine de projection au centre de la pièce. Une voix au micro se fait entendre pour nous annoncer la bienvenue et nous informer que le thème de la Nuit Blanche cette année est la féminité. Nous allons donc découvrir le ciel sous son aspect féminin. Vénus, Cassiopée, la grande ourse, la petite ourse, entre autres, s'invitent à notre soirée. 20 minutes de détente, d'écoute et d'intérêt pour le récit qui nous est conté. 20 minutes bien trop courte ! Nous en ressortons avec des étoiles pleins les yeux et je planifie déjà un retour au Planétarium sous peu avec Rick.
Nous savons que le Musée des Sciences est à deux pas, en longeant le Vieux Port, et nous courrons la chance de tester la file d'attente. Malheureusement, en arrivant, nous déchantons vite. 1h d'attente pour voir une expo ! Quand les musées sont gratuits, j'en profite mais je suis aussi parfois prête à payer pour éviter du piétinement que je juge inutile.
Nous flânons alors dans les rues et rentrons dans deux galeries d'art qui se dressent sur notre chemin.
Devant ce que je crois être un hôtel dans mes bons vieux souvenirs, nous sommes attirées par des spots de lumières desquels jaillissent deux œuvres très différentes l'une de l'autre. D'un côté, l'orange vif du Love. De l'autre, un petit gros bonhomme sur son petit gros cheval sont plus discrets dans leur sombre parure.

Cette deuxième œuvre m'interpelle un peu plus. Je la trouve amusante tout autant qu'elle me fait penser à Botéro, un peintre bien connu pour les formes joviales et généreuses des personnages qui peuplent ses peintures. Comme je pensais évoquer cette référence dans mon article, j'ai cherché quelques tableaux de ledit peintre pour illustrer mon propos. C'est alors que j'ai découvert que Botéro n'avait pas seulement un bon coup de pinceau mais qu'il était aussi sculpteur et que c'est justement lui qui a sculpté cette œuvre !
Voici une palette de son travail ----> ici

Nous remontons vers la place des Spectacles pour voir de gros ballons de lumières, un concept de luminothérapie.

L'appel d'un bon chocolat chaud nous amène dans le complexe commerciale Desjardins et fait alors place à notre curiosité pour des artistes peignant sur des murs avec ce qui ressemble à de la gouache noire. Chaque artiste s'exprime en se taillant une place entre deux autres coups de pinceau totalement différents. Plutôt intéressant !

Il s'agit en fait d'un collectif nommé En masse. Plus d'info ici ---> http://www.enmasse.info/

A la fin de la soirée, nos lèvres finissent enfin par gagner la saveur d'un chocolat chaud tant attendu. Dernier papotage avant de nous quitter, une soirée de connaissances et de créativité plein la tête en ayant évité la foule que forme habituellement l'évènement de la Nuit Blanche.

mercredi 16 février 2011

Un ange passe....

Qui a dit que les anges n'existaient pas ?!
J'ai cru voir une apparition dans mon bureau ce soir... Etait-ce le voile du sommeil qui altérait ma vue ?


De nouvelles expérimentations : Le cosmétique fait maison

Depuis que j'ai décidé de faire attention aux emballages des produits de cosmétiques (et produits d'entretien également), j'ai resongé à une vieille idée qui me trottait dans la tête depuis que j'ai lu le blog d'une nana qui, entre autres, confectionnait elle-même ses cosmétiques, il y a environ un an. Plus naturel et plus non testé sur animaux que ça, tu meurs !
Ma décision récente est le moment pour vraiment me lancer sérieusement dans cette aventure. Voilà donc quelques jours que je me renseigne sur les différentes recettes abordables pour une novice comme moi et que je tente de me familiariser avec les outils, les mesures et le vocabulaire reliés à cette activité.
J'ai d'ailleurs trouvé, au gré de mes recherches, un forum très actif où j'ai été accueilli chaleureusement par la gente, en majorité écrasante féminine : http://faitsmaison.forumpro.fr/

Aujourd'hui, j'ai franchi un premier pas qui m'a mené au magasin L'essentiel & Savon populaire sur la rue Saint Zotique Est, une recette de crème nourrissante pour le visage et l'idée d'un baume à lèvres en poche.

J'en suis ressortie avec quelques ingrédients...


En haut : De la cire d'abeille (pratique pour les baumes à lèvres), de l'huile d'amande douce, quelques pots vides.

En bas : De la cire émulsifiante, du beurre de karité.

Au frigo : L'hydrolat de rose géranium.

Tous des produits bio. Malheureusement, pas de balance de précision. Les magasins étant proches de la fermeture, j'ai décidé d'un pas vif et décidé, de me rendre à un autre magasin, Noblessence. Ouille ! je me suis heurtée à un local complètement vide !! J'ai compris, après vérification, que j'avais pris l'ancienne adresse du magasin et que l'actuelle était fort heureusement un peu moins éloignée de chez moi. Arf ! A charge de revanche ! Je n'ai pas encore tous les ingrédients pour commencer à alimenter mon laboratoire d'expérimentations mais j'espère pouvoir le faire cette fin de semaine !

Chose intéressante que j'ai remarqué chez L'essentiel & savon populaire : On peut acheter du savon liquide et du shampooing à la mesure, en amenant même nos propres flacons si on le désire. Je n'ai pas trop fait attention au prix mais ça ne semblait pas cher et pour le coup, c'est écologique !

Liste non exhaustive des magasins bio à Montréal où on peut se fournir pour faire des produits de beauté maison :

-Noblessence : 1557, rue Laurier Est / http://www.noblessence.com/

- L'essentiel & savons populaires : 273 St Zotique Est / http://www.savonpopulaire.ca/

- La bottine aux herbes : 3778A rue Saint Denis / http://www.bottineauxherbes.com/

samedi 12 février 2011

Grande décision éthique

Si un jour, vous avez dans l'idée de m'offrir des produits de bien-être et de beauté, sachez une chose : J'ai décidé de faire attention aux emballages pour acheter seulement des produits non testés sur animaux et non fabriqués avec des matières animales.
Même si j'étais déjà sensible à l'expérimentation des animaux dans l'élaboration de ce genre de produits, je n'avais pas toujours l'aisance d'esprit de bien regarder la composition des produits que j'achetais. A présent, je joins donc les actes aux paroles et aux émotions en m'attaquant à ce combat dans ma vie.
Je me suis un peu renseignée et ce n'est pas évident de s'y retrouver dans tout ce magma de produits et de marques. De plus, depuis que je connais la marque Bella Pella dont les produits sont non testés sur animaux et fabriqués à Montréal, je souhaite aussi privilégier la fabrication locale le plus possible.
Je vais donc avant toute autre chose commencer à courir le petit lapin, logo qui indique sur les emballages que le produit est non testé sur les animaux !
Certes, les produits de ce type ne sont pas donnés. C'est pourquoi nous avons tendance à nous diriger plus facilement vers d'autres marques. Mais c'est aussi grâce à cela qu'on peut mettre son éthique à l'épreuve. Acheter moins mais acheter éthiquement !

(Cliquer sur l'image pour accéder au site de Bella Pella)

mercredi 9 février 2011

Petite pensée interrogative du jour : Face à la fragilité

Comment amener la fragilité à tenir le menton droit face à son reflet sans provoquer le vacillement du miroir ?

mardi 8 février 2011

Le Ciné-bazar ou l'évènement des fouineurs de bonnes affaires en cinéma !

Le ciné-bazar ou plutôt LE ciné-bazar, car il n'y en a qu'un à Montréal, a lieu une fois tous les ans. Cette année inaugurait la 4e édition en même temps que ma première incursion au sous-sol de l'Eglise Saint Stanislas-de-Kotska à Montréal.
L'année dernière, l'évènement (organisé par Médiafilm) avait attiré plus de 2000 personnes et a permis d'amasser 6000$ en dons (effectués par des organismes cinématographiques) pour le programme Cinécole qui à des élèves du secondaire (le collège et lycée français) d'établissements défavorisés d'aller au cinéma.
Cette année, c'est donc mon premier bain et je suis, non pas chercheuse de trésors (un peu quand même à mes heures perdues de la journée) mais exposante pour l'organisme pour lequel je travaille, le distributeur Les Films du 3 Mars.
C'est aussi une première pour mon organisme et nous ne savions pas quel accueil allait nous réserver le public. Un bazar, c'est pleins de vieilleries à prix bradées. A première vue, nous n'y avons pas tellement notre place. Nos œuvres sont rares et nous ne pouvions casser les prix. De plus, il s'agit de courts-métrages et surtout de documentaires, genres boudés car méconnus. Nous le voyons bien dans les salles de cinéma en ce qui concerne le documentaire.
Le ciné-bazar était donc dans un sens une très bonne occasion de venir à la rencontre du public, ce qui m'a beaucoup plu car mon travail me cantonnant trop souvent sur une chaise et derrière un écran, j'étais heureuse de mettre à profit mon goût pour le contact humain.
A ma grande surprise, et celle de Jonathan mon collègue, une bonne partie des gens connaissaient ou avaient entendu parlé d'un de nos films et nous avons vendus beaucoup plus de DVD que nous ne le pensions ! Cela m'amène à faire le constat que le public commence vraiment à s'intéresser à ce genre. Plus on y goute, plus on aime ça !
A l'occasion, je ferai un article sur certains de nos œuvres documentaires. Je ne peux pas ne pas en parler !

Le sous-sol de l'église accueille 72 exposants qui vendent des livres, des revues, des DVD, cd, affiches, figurines et autres objets de collections.

Notre belle table F3M : Des DVD, des cinéfiches et cartes postales et un ordinateur qui diffuse nos films pour l'animation du stand !

Le duo de choc ! Il ne manque plus qu'Anne la directrice et l'équipe est au complet !

Tranche de pain de vie : L'âge de la franchise

Arrivée sur le quai d'un métro, je me laisse glisser sur le dernier siège noir du quai de la station Berri-Uqam direction Angrignon. Les couleurs d'une bande dessinée qui campe sur mes cuisses attirent le regard d'une petite fille qui m'apostrophe alors gentiment. Peu farouche, elle amorce la discussion en me faisant part de ses expériences qui illuminent son jeune âge : la visite d'un zoo, l'apprentissage de l'écriture,...
Au détour de la conversation, elle m'interroge :

'Tite Mamzelle : J'ai 6 ans et demi. Ma maman a 30 ans. Et toi ?
Moi : J'ai presque le même âge que ta mère. 27 ans !
'Tite Mamzelle : Waouhhhhh ! Ma maman elle attend une petite fille. Et toi tu as une
petite fille ? Des enfants ?
Moi : Non !
'Tite Mamzelle : C'EST PLATE HEIN ???!!!
----------
(Bruit d'une mouche qui vole)
----------
Moi (réelle réponse) : Bah euh...... mmmhhh...... je.......
.....................................................................................................
Par contre, j'ai deux chats !
(mmmmpppfffffff !)
Moi (forte pensée) : Qui t'envoie sale gamine ? Parle !
Sache que je ne me laisserai pas intimidée ! Fais passer le message !

----------

Sérieux, elle était mignonne cette tite nénette ! Elle a le regard d'un enfant qui s'émerveille sur des éléments dont nous adultes ne faisons pas ou plus attention comme le beau vitrail qui trône à l'embouchure du métro.

Source : http://www.flickr.com/photos/lapoutre/583693778/

Œuvre de Pierre Gaboriau et Pierre Osterrath installé en 1969, cet imposant vitrail s'intitule L'hommage aux fondateurs de la ville de Montréal et représente Royer de la Dauversière, Jeanne Mance (fondatrice et directrice du grand hôpital L'Hôtel-Dieu) et Paul de Chomeday, Sieur de Maisonneuve.

Petite pensée du jour....

Comment ça se fait qu'avec cette imagination débordante qui tant a terrifié mes insomnies nocturnes quand j'étais gamine (et l'effroi de la vision obscure qui m'habite encore), je ne sois pas devenue auteur de contes macabres pour enfants ?