vendredi 3 juillet 2009

Des nouvelles du front des travailleurs : Double casquette

... Un petit silence radio (ou plutôt un silence "plume") depuis quelques temps et pour cause, dur labeur comblait mes journées depuis ces deux dernières semaines. Si le chapeau noir du café Van Houtte est posé sur ma tête depuis presque deux mois, la casquette rouge du Festival International de Jazz est tout aussi nouvelle qu'éphémère puisque cet évènement musical, sur lequel j'ai travaillé, a duré "seulement" 13 jours et vient de se terminer dimanche. Si peu et pourtant, mes journées de travail ne m'ont jamais paru aussi longues !
Une double casquette l'espace de quelques jours...

Début de journée à 9 ou 10h au café...

---> L'entrée du café... Je suis plus contente quand j'en sors cependant !


---> Nous avons la chance d'avoir de grandes baies vitrées qui, en même temps que d'offrir une belle luminosité, nous laisse apprécier la vue : L'église anglicane Saint Patrick (que je pense bien visiter bientôt !)

--> Quand les patrons ne sont pas là, les souris dansent ! Mes chers collègues de boulot : De droite à gauche, Geneviève, Marjorie (qui j'espère ira mieux après son opération, je lui souhaite tout ce mal !), Véronique et son copain Marc-André qui n'est pas un employé mais qui fait parti de l'équipe dans la mesure où il est toujours présent quand on a besoin d'aide. Merci Marc !


-> Les points négatifs : La répétition des tâches : Cafés, Expresso, Latte, déjeuners matins, salades, sandwichs, débarrassage de tables, nettoyage... Toujours la même rengaine. Trop routinier pour moi, pas d'enjeux qui rendent le travail quelque peu excitant.

-> Les points positifs : les horaires (seulement du lundi au vendredi, en journée), des collègues et des patrons vraiment sympathiques (leur présence est vraiment importante, c'est ce qui fait que j'apprécie travailler ici), un lieu de travail agréable et des clients généralement gentils. Pour un p'tit job, c'est un p'tit job en or !

Après le café, j'ai à peine le temps de passer faire un coucou à François au bureau de Kino que je dois me changer pour être à 16h45 à la Place des Arts, rue Jeanne Mance, pour mon service d'agent d'accueil jusqu'à minuit. Changement de décor...

---> Mon poste me donne une belle vue bien dégagée sur la scène principale du festival, la scène General Motors, sur laquelle j'ai pu voir Stevie Wonder, Ben Harper, Ryan Shaw, Nikki Yanofsky, un collectif d'artistes regroupés sous une soirée "Rock steady" (reggae soul), Patrick Watson, Florence K et bien d'autres...

---> Tenue obligatoire exigée : Pantalon noir, t-shirt blanc à l'effigie du festival, casquette rouge du festival et accréditation.


Il faut avouer que je pensais que ce poste serait un tantinet plus excitant, voire "seulement" intéressant. Ce fut tout sauf ça... ou alors je cherche encore le côté excitant (je vais devoir arrêter sinon je vais y perdre mes os !). Ce travail consistait à contrôler l'accès à la Tour Média "only for the press" en vérifiant les accréditations et tout en faisant risette aux festivaliers eten répondant à leurs questions.

-> Les points négatifs : Rester debout pendant 7h sans avoir s'asseoir, pas grand chose à faire en l'absence de grands évènements. Ce qui provoquait parfois, pour ne pas dire un peu trop souvent, de l'ennui et surtout un sacré mal aux jambes.
-> Les points positifs : ... Je me suis creusée la tête et à ma grande surprise, j'ai fini par en trouver : Pouvoir tester les limites de ma patience, pouvoir tester mes limites physiques, améliorer mon anglais (j'ai du écouter et répondre à pas mal d'anglophones, presque beaucoup plus nombreux que les francophones), voir de supers concerts (Patrick Watson, Ben Harper et d'autres) en étant payée.

---> Parfois, une personne venait me prêter mains fortes lors de grandes évènements. C'est ainsi que j'ai pu faire une chaleureuse rencontre qui se nomme Any !

Au final, je suis contente d'avoir fait cette expérience de double casquette même si j'en ressors fatiguée (ce qui de toute façon ne change rien à mon état habituel).

Moi qui suis plutôt très sociable et l'aise avec le public, j'ai découvert cependant que mon sens du relationnel avait des limites. Passer 12 à 14h par jour à être sollicitée par des clients ou des festivaliers, contents et mécontents, j'en arrive à saturation. Il est temps que le feu baisse sous la marmite pour ne pas que l'eau qui bout fasse exploser le couvercle.

A présent, je savoure mes soirées retrouvées auprès de mon cher et tendre et de mes proches ici.

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