samedi 23 janvier 2010

Noël vu par un québécois pure laine !

Je souhaitais raconter mon premier Noël ici au Québec, et plus précisément, à Sherbrooke, dans le foyer chaleureux et convivial des parents de Richard mais j'ai trouvé que cela serait plus intéressant de faire participer un québécois pour offrir un point de vue nouveau et natif du pays. Ainsi j'ai demandé à Roland de se prêter à l'exercice et il a accepté.
Avant de lui laisser l'espace, quelques mots... Etant très attachée à ma famille, il n'a pas été facile de passer Noël loin d'eux, de ne pas pouvoir les prendre dans mes bras à l'occasion de cet évènement qui nous réunit tous dans le partage de soi, le partage autour d'une table. Mais je remercie sincèrement la famille Collette (sans oublier Sébas' qui fait parti de la famille Collette mais que je mentionne au cas où on penserait que je l'oublis ;-)) qui m'a ouvert son petit cocon familial et qui m'a apporté cette même chaleur humaine, cette même générosité et ce même partage.


Un repas de Noël,

Un repas de Noël typiquement Québecois ne saurait l’être sans la traditionnelle tourtière, ce pâté à la viande, apprêté de différentes façon, selon sa région d’origine.

À l’époque ou nos pères et grand-pères étaient bûcherons, le menu dans les camps n’était pas très varié. Le cuistot (souvent un ancien bûcheron lui-même), avait souvent peu de connaissances culinaires et concoctait des plats relativement faciles à préparer tels que: fèves au lard, pot-au-feu, œufs et bacon. Les menus étaient répétitifs et sans grande varièté. De plus, ces repas devaient être préparés en grande quantité vu le nombre de bouches à nourrir.

Il en était de même dans chaque famille où l’économie primait sur la gastronomie. C’est pourquoi quand arrivait le temps des fêtes, on se permettait de faire des excès. C’est alors que l’on tuait le cochon, qu’on plumait la dinde et qu’on préparait les tourtières. Pour le temps des fêtes il n’y avait plus de retenue et l’abondance de victuailles faisait oublier les privations quotidiennes de l’année écoulée.

Bien que de nos jours, on puisse acheter au Super Marché, tous ces mets et à chaque jour, la tradition transmise par nos parents nous incite à préparer les repas de Noël comme si nous avions dû nous retreindre durant toute l’année de faire bonne chère.

Personnellement, je me passerais bien de tous ces préparatifs, mais il semble que cette tradition bien ancrée, persistera, du moins jusqu’à l’autre génération. Donc à chaque Noël, on se met en frais de préparer, la dinde, les tourtières, les fèves au lard, le jambon, les patates pilées, les tartes, gâteaux et autres, comme si nous ne mangions pas tous les jours à notre faim.

Il faut cependant remarquer que durant l’année, peut-être en prévision du temps des fêtes, on s’abstient quelque peu de manger de tous ces mets à la fois. Aussi quand revient Noël, il semble que c’est pour nous autant que pour nos anciens une nouveauté qui apparaît sur la table. Alors festoyons, mangeons bien pour mourir gras comme le disait mon grand-pêre, nous aurons toute l’année pour perdre les kilos pris en trop.

Rollie

1 commentaire:

  1. C'est cool de te voir heureuse loin de la France.
    Je suis sûr que ta famille est heureuse pour toi!

    Tu reviens les voir quand?
    Des gros bisous du petit fan des Phonics!

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